Répertoire des tissus indiens importés en France entre 1687 et 1769‎

Par : Colette Establet
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  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-8218-8154-9
  • EAN9782821881549
  • Date de parution12/05/2017
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant Accès stre...
  • ÉditeurInstitut de recherches et d’étud...

Résumé

Les textiles ont constitué l'essentiel du commerce des Compagnies des Indes au XVIIIe siècle. Différents types de sources autorisent une observation précise des cargaisons indiennes acheminées dans les ports du royaume de France pendant plus d'un siècle, et permettent d'énumérer des centaines de noms de textiles, parfois même d'en décrire pour chacun l'apparence, la taille, le prix. Souvent chiffrées, ces sources établissent des quantités et suggèrent des proportions.
Arrivent certes en France des toiles peintes, des soieries chatoyantes et multicolores, de fines mousselines souvent brodées; mais ce sont les banales toiles de coton, blanches ou de couleurs, unies, à raies ou à carreaux, licites ou prohibées, les humbles mouchoirs et de valeur souvent moyenne, qui constituent la part de loin la plus importante des cargaisons de textiles provenant des Indes et de Chine.
Les descriptions des affiches de vente, les récits des voyageurs, et quelques échantillons de textiles trouvés au Victoria and Albert Museum à Londres et au Musée des Arts décoratifs à Paris, ont souvent autorisé à définir de façon concrète, à illustrer même certains de ces quelques centaines de tissus. Sur de simples noms, on a tenté de reproduire une texture, de mettre une image. Le voyage de certains de ces textiles ne s'arrête pas aux ports du royaume : d'autres vaisseaux se chargent d'exporter vers l'Afrique une partie de ces étoffes dont le lot le plus important est constitué d'étoffes « prohibées ».
Là-bas, elles seront échangées contre des noirs qui continueront de force le circuit vers des contrées occidentales encore plus lointaines, les Antilles, l'Amérique. Ce commerce de traite se poursuit avec la traversée du retour : les navires chargés de denrées « exotiques » reviennent à leur lieu de départ. La boucle s'est fermée.
Les textiles ont constitué l'essentiel du commerce des Compagnies des Indes au XVIIIe siècle. Différents types de sources autorisent une observation précise des cargaisons indiennes acheminées dans les ports du royaume de France pendant plus d'un siècle, et permettent d'énumérer des centaines de noms de textiles, parfois même d'en décrire pour chacun l'apparence, la taille, le prix. Souvent chiffrées, ces sources établissent des quantités et suggèrent des proportions.
Arrivent certes en France des toiles peintes, des soieries chatoyantes et multicolores, de fines mousselines souvent brodées; mais ce sont les banales toiles de coton, blanches ou de couleurs, unies, à raies ou à carreaux, licites ou prohibées, les humbles mouchoirs et de valeur souvent moyenne, qui constituent la part de loin la plus importante des cargaisons de textiles provenant des Indes et de Chine.
Les descriptions des affiches de vente, les récits des voyageurs, et quelques échantillons de textiles trouvés au Victoria and Albert Museum à Londres et au Musée des Arts décoratifs à Paris, ont souvent autorisé à définir de façon concrète, à illustrer même certains de ces quelques centaines de tissus. Sur de simples noms, on a tenté de reproduire une texture, de mettre une image. Le voyage de certains de ces textiles ne s'arrête pas aux ports du royaume : d'autres vaisseaux se chargent d'exporter vers l'Afrique une partie de ces étoffes dont le lot le plus important est constitué d'étoffes « prohibées ».
Là-bas, elles seront échangées contre des noirs qui continueront de force le circuit vers des contrées occidentales encore plus lointaines, les Antilles, l'Amérique. Ce commerce de traite se poursuit avec la traversée du retour : les navires chargés de denrées « exotiques » reviennent à leur lieu de départ. La boucle s'est fermée.