Recherches sur l'empire du Mali au Moyen Âge. Suivi de Mise en place des populations de la Haute-Guinée
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- Nombre de pages116
- FormatePub
- ISBN2-402-25688-5
- EAN9782402256889
- Date de parution01/01/1975
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille27 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFeniXX réédition numérique (Prés...
Résumé
Ces « Recherches sur l'Empire du Mali au Moyen Age » de Djibril Tamsir Niane constituent les premières approches d'un passé africain que l'auteur n'a cessé d'interroger, de reconstituer, d'authentifier en ses travaux ultérieurs. S'y révèlent déjà la lecture attentive des textes essentiels produits, le plus souvent, par des auteurs arabes, et la qualité d'écoute de la tradition orale sollicitée en connaissance de cause.
Point de connaissance de ces temps anciens qui ne doive, en effet, faire appel au savoir transmis par les griots, ces hommes archives - « livres vivants des souverains de l'Ouest africain » dit Niane. Ces gardiens du passé existent encore en pays mandingue, où dans chaque village il y a un griot - le Béléin-Tigui - « qui connaît l'histoire du village et de la région que son prédécesseur lui a enseignée pendant de longues années ».
Non pas tant souvenirs d'histoires que mémoire éduquée, car les griots avaient mis en ouvre une véritable pédagogie de la mémoire. Cet enseignement était intimement lié à l'art oratoire, ainsi s'est constituée une « langue historique » spécifique qu'un non-initié a du mal à comprendre. C'est un des grands mérites de cet ouvrage de s'être informé à ces sources authentiquement africaines de la parole-tradition.
Point de connaissance de ces temps anciens qui ne doive, en effet, faire appel au savoir transmis par les griots, ces hommes archives - « livres vivants des souverains de l'Ouest africain » dit Niane. Ces gardiens du passé existent encore en pays mandingue, où dans chaque village il y a un griot - le Béléin-Tigui - « qui connaît l'histoire du village et de la région que son prédécesseur lui a enseignée pendant de longues années ».
Non pas tant souvenirs d'histoires que mémoire éduquée, car les griots avaient mis en ouvre une véritable pédagogie de la mémoire. Cet enseignement était intimement lié à l'art oratoire, ainsi s'est constituée une « langue historique » spécifique qu'un non-initié a du mal à comprendre. C'est un des grands mérites de cet ouvrage de s'être informé à ces sources authentiquement africaines de la parole-tradition.
Ces « Recherches sur l'Empire du Mali au Moyen Age » de Djibril Tamsir Niane constituent les premières approches d'un passé africain que l'auteur n'a cessé d'interroger, de reconstituer, d'authentifier en ses travaux ultérieurs. S'y révèlent déjà la lecture attentive des textes essentiels produits, le plus souvent, par des auteurs arabes, et la qualité d'écoute de la tradition orale sollicitée en connaissance de cause.
Point de connaissance de ces temps anciens qui ne doive, en effet, faire appel au savoir transmis par les griots, ces hommes archives - « livres vivants des souverains de l'Ouest africain » dit Niane. Ces gardiens du passé existent encore en pays mandingue, où dans chaque village il y a un griot - le Béléin-Tigui - « qui connaît l'histoire du village et de la région que son prédécesseur lui a enseignée pendant de longues années ».
Non pas tant souvenirs d'histoires que mémoire éduquée, car les griots avaient mis en ouvre une véritable pédagogie de la mémoire. Cet enseignement était intimement lié à l'art oratoire, ainsi s'est constituée une « langue historique » spécifique qu'un non-initié a du mal à comprendre. C'est un des grands mérites de cet ouvrage de s'être informé à ces sources authentiquement africaines de la parole-tradition.
Point de connaissance de ces temps anciens qui ne doive, en effet, faire appel au savoir transmis par les griots, ces hommes archives - « livres vivants des souverains de l'Ouest africain » dit Niane. Ces gardiens du passé existent encore en pays mandingue, où dans chaque village il y a un griot - le Béléin-Tigui - « qui connaît l'histoire du village et de la région que son prédécesseur lui a enseignée pendant de longues années ».
Non pas tant souvenirs d'histoires que mémoire éduquée, car les griots avaient mis en ouvre une véritable pédagogie de la mémoire. Cet enseignement était intimement lié à l'art oratoire, ainsi s'est constituée une « langue historique » spécifique qu'un non-initié a du mal à comprendre. C'est un des grands mérites de cet ouvrage de s'être informé à ces sources authentiquement africaines de la parole-tradition.