Un monologue soufflé comme un cri, une joute verbale entre soi et la réalité, entre les faits et les liens qui les nouent ensemble.
Une petite fille est morte, noyée.
Estela est la domestique d'une famille aisée.
Elle témoigne, elle dit, elle hurle.
Car de la fillette noyée, ce n'est peut-être pas le sujet.
Propre est un livre sur la peur, sur la paranoïa. Propre est un livre sur le Chili, sur la société chilienne avec ses déclassements et ses humiliations, ses dangers et ses révoltes. La peur y est subie et domestiquée ; elle est vient de partout, de l'extérieur, de l'étranger, de soi-même et de sa propre histoire.
Cette femme, Estela, qui se considère toujours mise de côté, toujours réduite à son plus simple rôle, qu'est-elle si ce n'est une clameur sourde, intranquille, risible et dérisoire, un feu qui carbure à la complainte, une détresse absolue ?
Un monologue soufflé comme un cri, une joute verbale entre soi et la réalité, entre les faits et les liens qui les nouent ensemble.
Une petite fille est morte, noyée.
Estela est la domestique d'une famille aisée.
Elle témoigne, elle dit, elle hurle.
Car de la fillette noyée, ce n'est peut-être pas le sujet.
Propre est un livre sur la peur, sur la paranoïa. Propre est un livre sur le Chili, sur la société chilienne avec ses déclassements et ses humiliations, ses dangers et ses révoltes. La peur y est subie et domestiquée ; elle est vient de partout, de l'extérieur, de l'étranger, de soi-même et de sa propre histoire.
Cette femme, Estela, qui se considère toujours mise de côté, toujours réduite à son plus simple rôle, qu'est-elle si ce n'est une clameur sourde, intranquille, risible et dérisoire, un feu qui carbure à la complainte, une détresse absolue ?