Multipartisme et idéologie en Côte d'Ivoire: droite, centre, gauche

Par : Théophile Koui

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages224
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-16538-0
  • EAN9782296165380
  • Date de parution01/02/2007
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille8 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Cette étude se veut une lecture du paysage politique et idéologique de la Côte d'Ivoire après la restauration du multipartisme en 1990. Il s'agit d'appréhender, à partir d'un échantillon significatif des partis en scène depuis lors, la trajectoire de leurs idées et postures enracinées pour certains dans les années coloniales. Parmi eux, les trois " éléphants " rivaux : PDCI, FPI, RDR. Le PDCI-RDA était au départ influencé par les idées " de gauche " venues de la métropole ; le président Houphouet l'a marqué de sa personnalité et en a fait un parti unique/parti-Etat " de droite " dont a hérité Henri Konan Bédié en 1992.
Le FPI de l'opposant historique Laurent Gbagbo, se réclamant de l'Internationale Socialiste, serait donc " de gauche " ; il assume tant bien que mal le pouvoir depuis les élections " calamiteuses " de 1999 et endure, depuis 2002, une rébellion armée qui a scindé le pays en deux zones militaires séparées par une " zone de confiance " sous contrôle onusien (ONUCI). Le RDR, issu du PDCI, est dirigé par le 3ème prétendant au poste suprême, Alassane Dramane Ouattara (ADO), dont la nationalité a été jugée " douteuse " ; c'est un parti qui se dit " du centre " et qui a subi seul les foudres du FPI au pouvoir, jusqu'à son récent retour au bercail originel à travers l'alliance RDR-PDCI.
La suite de coups d'Etat, civil et militaires, a tôt interrompu la démocratisation de la société ivoirienne. La guerre civile a creusé les différends, le Pouvoir s'est durci, la démocratie est remisée
Cette étude se veut une lecture du paysage politique et idéologique de la Côte d'Ivoire après la restauration du multipartisme en 1990. Il s'agit d'appréhender, à partir d'un échantillon significatif des partis en scène depuis lors, la trajectoire de leurs idées et postures enracinées pour certains dans les années coloniales. Parmi eux, les trois " éléphants " rivaux : PDCI, FPI, RDR. Le PDCI-RDA était au départ influencé par les idées " de gauche " venues de la métropole ; le président Houphouet l'a marqué de sa personnalité et en a fait un parti unique/parti-Etat " de droite " dont a hérité Henri Konan Bédié en 1992.
Le FPI de l'opposant historique Laurent Gbagbo, se réclamant de l'Internationale Socialiste, serait donc " de gauche " ; il assume tant bien que mal le pouvoir depuis les élections " calamiteuses " de 1999 et endure, depuis 2002, une rébellion armée qui a scindé le pays en deux zones militaires séparées par une " zone de confiance " sous contrôle onusien (ONUCI). Le RDR, issu du PDCI, est dirigé par le 3ème prétendant au poste suprême, Alassane Dramane Ouattara (ADO), dont la nationalité a été jugée " douteuse " ; c'est un parti qui se dit " du centre " et qui a subi seul les foudres du FPI au pouvoir, jusqu'à son récent retour au bercail originel à travers l'alliance RDR-PDCI.
La suite de coups d'Etat, civil et militaires, a tôt interrompu la démocratisation de la société ivoirienne. La guerre civile a creusé les différends, le Pouvoir s'est durci, la démocratie est remisée