De tout les romans de Céline c'est mon préféré. Il y raconte son enfance et son adolescence, j'aime beaucoup sa description du Paris du début du siècle, le passage Choiseul où il vécut avec ses parents, le monde des petits commerçants en train de disparaître et le personnage formidable de l'oncle Édouard qui va devenir son seul refuge. Quand on ne connaît pas le style de l'auteur, il faut un temps d'adaptation, c'est un livre difficile à lire, les phrases sont très courtes, rythmées par des points de suspension et d'exclamation. L'écriture de Céline est très inventive, il parvient à reproduire l'oralité de la langue française dans un style qui n'appartient qu'à lui. Ce qu'il parvient surtout à faire passer c'est son désespoir face à la médiocrité, chaque phrase est comme un glaviot balancé en insurrection. Mais on trouve aussi beaucoup d'humour, et de fantaisie dans Mort à crédit, j'ai toujours en mémoire l'épisode de la traversée vers l'Angleterre ; c'est un humour entre le grinçant et le grotesque.
De tout les romans de Céline c'est mon préféré. Il y raconte son enfance et son adolescence, j'aime beaucoup sa description du Paris du début du siècle, le passage Choiseul où il vécut avec ses parents, le monde des petits commerçants en train de disparaître et le personnage formidable de l'oncle Édouard qui va devenir son seul refuge. Quand on ne connaît pas le style de l'auteur, il faut un temps d'adaptation, c'est un livre difficile à lire, les phrases sont très courtes, rythmées par des points de suspension et d'exclamation. L'écriture de Céline est très inventive, il parvient à reproduire l'oralité de la langue française dans un style qui n'appartient qu'à lui. Ce qu'il parvient surtout à faire passer c'est son désespoir face à la médiocrité, chaque phrase est comme un glaviot balancé en insurrection. Mais on trouve aussi beaucoup d'humour, et de fantaisie dans Mort à crédit, j'ai toujours en mémoire l'épisode de la traversée vers l'Angleterre ; c'est un humour entre le grinçant et le grotesque.