Les rapports d'argent. Une introduction

Par : Suzanne de Brunhoff, Carlo Benetti, Claude Berthomieu

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  • Nombre de pages246
  • FormatePub
  • ISBN2-402-24623-5
  • EAN9782402246231
  • Date de parution01/01/1979
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille584 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Pres...

Résumé

Certains des textes présentés ici exposent la pensée monétaire de Marx en la situant par rapport aux idées dominantes du XIXe siècle et aux thèses contemporaines d'économistes néo-classiques et néo-keynésiens. D'autres appliquent la critique marxiste à des questions concrètes, histoire monétaire, réformes de la monnaie, crise et inflation, telles que celles-ci sont couramment traitées. Dans le cas de l'argent, une double mystification est possible.
La première consiste à traiter le pouvoir du capital, exercé seulement par quelques-uns, comme le pouvoir d'achat d'une monnaie dont tous sont en possession : ici, le capital disparaît derrière l'argent. La seconde consiste à dire que l'argent, c'est le capital : celui-ci apparaît comme un pouvoir économique et social qui s'impose directement et totalement à travers l'usage de monnaie, le règne du capital étant celui de l'argent.
La première de ces positions antagonistes et complémentaires, se trouve chez les économistes classiques, la seconde chez les socialistes qui préconisent le remplacement de la monnaie par des bons de travail. La théorie marxiste de la marchandise et de l'argent ouvre une autre voie, qui n'est pas celle de l'économie politique ni de « l'anti-économique », mais celle de la critique théorique et politique du capital.
De la marchandise à la monnaie ; du système monétaire et du capital au crédit et aux banques ; de la circulation aux conditions marchandes des crises capitalistes, telle est la méthode qui permet d'analyser certaines modalités du fonctionnement capitaliste. L'état des idées aujourd'hui en rend l'usage nécessaire. Est-ce là céder au fétichisme de l'argent, en délaissant le terrain de la production ? Longtemps, la monnaie fut le territoire de la droite.
Mais les mouvements de l'argent, objet des discussions théoriques, sont un des enjeux des luttes sociales : il n'est qu'à voir l'explication courante de l'inflation par une émission excessive de monnaie. La théorie de l'équivalent général ne suffit certes pas pour y répondre, mais elle est un chaînon indispensable. La crise du dollar est-elle l'expression d'une crise des relations marchandes, d'une crise du capitalisme mondial ? Là encore, l'analyse ne peut se contenter des notions marxistes de la marchandise et de l'argent, mais elle ne peut s'en passer si elle veut avancer dans l'étude concrète de la situation actuelle.
Certains des textes présentés ici exposent la pensée monétaire de Marx en la situant par rapport aux idées dominantes du XIXe siècle et aux thèses contemporaines d'économistes néo-classiques et néo-keynésiens. D'autres appliquent la critique marxiste à des questions concrètes, histoire monétaire, réformes de la monnaie, crise et inflation, telles que celles-ci sont couramment traitées. Dans le cas de l'argent, une double mystification est possible.
La première consiste à traiter le pouvoir du capital, exercé seulement par quelques-uns, comme le pouvoir d'achat d'une monnaie dont tous sont en possession : ici, le capital disparaît derrière l'argent. La seconde consiste à dire que l'argent, c'est le capital : celui-ci apparaît comme un pouvoir économique et social qui s'impose directement et totalement à travers l'usage de monnaie, le règne du capital étant celui de l'argent.
La première de ces positions antagonistes et complémentaires, se trouve chez les économistes classiques, la seconde chez les socialistes qui préconisent le remplacement de la monnaie par des bons de travail. La théorie marxiste de la marchandise et de l'argent ouvre une autre voie, qui n'est pas celle de l'économie politique ni de « l'anti-économique », mais celle de la critique théorique et politique du capital.
De la marchandise à la monnaie ; du système monétaire et du capital au crédit et aux banques ; de la circulation aux conditions marchandes des crises capitalistes, telle est la méthode qui permet d'analyser certaines modalités du fonctionnement capitaliste. L'état des idées aujourd'hui en rend l'usage nécessaire. Est-ce là céder au fétichisme de l'argent, en délaissant le terrain de la production ? Longtemps, la monnaie fut le territoire de la droite.
Mais les mouvements de l'argent, objet des discussions théoriques, sont un des enjeux des luttes sociales : il n'est qu'à voir l'explication courante de l'inflation par une émission excessive de monnaie. La théorie de l'équivalent général ne suffit certes pas pour y répondre, mais elle est un chaînon indispensable. La crise du dollar est-elle l'expression d'une crise des relations marchandes, d'une crise du capitalisme mondial ? Là encore, l'analyse ne peut se contenter des notions marxistes de la marchandise et de l'argent, mais elle ne peut s'en passer si elle veut avancer dans l'étude concrète de la situation actuelle.