Les racines de la crise militaro-politique en Côte d'Ivoire
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- Nombre de pages136
- FormatePub
- ISBN978-2-86978-848-0
- EAN9782869788480
- Date de parution09/05/2019
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille707 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurCODESRIA
Résumé
Avec le coup d'État du 24 décembre 1999 et le conflit politico-militaire qui a débuté le 19 septembre 2002, la Côte d'Ivoire rompt avec une tradition de stabilité politique qui fit d'elle un modèle dans la sous-région ouest-africaine. Elle traverse une crise sociopolitique sans précédent qui, non seulement, compromet la continuité de l'État, mais libère une charge de violence dans le corps social.
L'objectif de cette étude est, avant tout, de comprendre le sens et les enjeux de cette crise sociopolitique. L'intelligence de cette crise oriente l'analyse dans trois axes. D'abord, le sens du désordre social et politique consécutif à la longue période de stabilité politique. Nous faisons l'hypothèse que ce désordre politique s'inscrit dans la remise en cause du compromis houphouétiste qui est un modèle d'intégration par l'économique.
Ce modèle, précocement trop mondialiste, dont nous essayons ici de décliner les composantes, est entré en crise depuis le début des années 90, dans la foulée du processus de démocratisation. Ensuite, le sens de l'ivoirité. Nous l'analysons comme étant une expression particulière de réinvention de l'être collectif ivoirien, en réaction aux effets de plus de trois décennies d'ouverture qui neutralisèrent à l'excès l'expression des identités particularistes.
Finalement, le compromis houphouétiste, à travers son adhésion au libre-échangisme et à l'économie de marché, a provoqué des contractions et des contradictions internes qui contraignent le système sociopolitique aussi bien à la retribalisation du débat politique qu'à la redéfinition de nouvelles règles d'accès aux ressources de plus en plus rares. Et enfin, le sens de l'escalade de la violence et de ses répertoires de justification dans cette crise sociopolitique.
En tant que signe de délégitimation des modèles de régulation bâtis sur le mode tontinier, la récurrence des coups d'État militaire en Côte d'Ivoire appelle au renouvellement de la grammaire politique et des modalités de régulation sociopolitique autour de principes intégrateurs qu'il reste à inventer.
L'objectif de cette étude est, avant tout, de comprendre le sens et les enjeux de cette crise sociopolitique. L'intelligence de cette crise oriente l'analyse dans trois axes. D'abord, le sens du désordre social et politique consécutif à la longue période de stabilité politique. Nous faisons l'hypothèse que ce désordre politique s'inscrit dans la remise en cause du compromis houphouétiste qui est un modèle d'intégration par l'économique.
Ce modèle, précocement trop mondialiste, dont nous essayons ici de décliner les composantes, est entré en crise depuis le début des années 90, dans la foulée du processus de démocratisation. Ensuite, le sens de l'ivoirité. Nous l'analysons comme étant une expression particulière de réinvention de l'être collectif ivoirien, en réaction aux effets de plus de trois décennies d'ouverture qui neutralisèrent à l'excès l'expression des identités particularistes.
Finalement, le compromis houphouétiste, à travers son adhésion au libre-échangisme et à l'économie de marché, a provoqué des contractions et des contradictions internes qui contraignent le système sociopolitique aussi bien à la retribalisation du débat politique qu'à la redéfinition de nouvelles règles d'accès aux ressources de plus en plus rares. Et enfin, le sens de l'escalade de la violence et de ses répertoires de justification dans cette crise sociopolitique.
En tant que signe de délégitimation des modèles de régulation bâtis sur le mode tontinier, la récurrence des coups d'État militaire en Côte d'Ivoire appelle au renouvellement de la grammaire politique et des modalités de régulation sociopolitique autour de principes intégrateurs qu'il reste à inventer.
Avec le coup d'État du 24 décembre 1999 et le conflit politico-militaire qui a débuté le 19 septembre 2002, la Côte d'Ivoire rompt avec une tradition de stabilité politique qui fit d'elle un modèle dans la sous-région ouest-africaine. Elle traverse une crise sociopolitique sans précédent qui, non seulement, compromet la continuité de l'État, mais libère une charge de violence dans le corps social.
L'objectif de cette étude est, avant tout, de comprendre le sens et les enjeux de cette crise sociopolitique. L'intelligence de cette crise oriente l'analyse dans trois axes. D'abord, le sens du désordre social et politique consécutif à la longue période de stabilité politique. Nous faisons l'hypothèse que ce désordre politique s'inscrit dans la remise en cause du compromis houphouétiste qui est un modèle d'intégration par l'économique.
Ce modèle, précocement trop mondialiste, dont nous essayons ici de décliner les composantes, est entré en crise depuis le début des années 90, dans la foulée du processus de démocratisation. Ensuite, le sens de l'ivoirité. Nous l'analysons comme étant une expression particulière de réinvention de l'être collectif ivoirien, en réaction aux effets de plus de trois décennies d'ouverture qui neutralisèrent à l'excès l'expression des identités particularistes.
Finalement, le compromis houphouétiste, à travers son adhésion au libre-échangisme et à l'économie de marché, a provoqué des contractions et des contradictions internes qui contraignent le système sociopolitique aussi bien à la retribalisation du débat politique qu'à la redéfinition de nouvelles règles d'accès aux ressources de plus en plus rares. Et enfin, le sens de l'escalade de la violence et de ses répertoires de justification dans cette crise sociopolitique.
En tant que signe de délégitimation des modèles de régulation bâtis sur le mode tontinier, la récurrence des coups d'État militaire en Côte d'Ivoire appelle au renouvellement de la grammaire politique et des modalités de régulation sociopolitique autour de principes intégrateurs qu'il reste à inventer.
L'objectif de cette étude est, avant tout, de comprendre le sens et les enjeux de cette crise sociopolitique. L'intelligence de cette crise oriente l'analyse dans trois axes. D'abord, le sens du désordre social et politique consécutif à la longue période de stabilité politique. Nous faisons l'hypothèse que ce désordre politique s'inscrit dans la remise en cause du compromis houphouétiste qui est un modèle d'intégration par l'économique.
Ce modèle, précocement trop mondialiste, dont nous essayons ici de décliner les composantes, est entré en crise depuis le début des années 90, dans la foulée du processus de démocratisation. Ensuite, le sens de l'ivoirité. Nous l'analysons comme étant une expression particulière de réinvention de l'être collectif ivoirien, en réaction aux effets de plus de trois décennies d'ouverture qui neutralisèrent à l'excès l'expression des identités particularistes.
Finalement, le compromis houphouétiste, à travers son adhésion au libre-échangisme et à l'économie de marché, a provoqué des contractions et des contradictions internes qui contraignent le système sociopolitique aussi bien à la retribalisation du débat politique qu'à la redéfinition de nouvelles règles d'accès aux ressources de plus en plus rares. Et enfin, le sens de l'escalade de la violence et de ses répertoires de justification dans cette crise sociopolitique.
En tant que signe de délégitimation des modèles de régulation bâtis sur le mode tontinier, la récurrence des coups d'État militaire en Côte d'Ivoire appelle au renouvellement de la grammaire politique et des modalités de régulation sociopolitique autour de principes intégrateurs qu'il reste à inventer.