Les mots de l'anarchie. Dictionnaire des idées, des faits, des actes, de l'histoire et des hommes anarchistes
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages182
- FormatPDF
- ISBN2-307-58789-6
- EAN9782307587897
- Date de parution01/01/1982
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille46 Mo
- ÉditeurFeniXX réédition numérique (Delalain)
Résumé
Anarchie est un mot qui fait peur. Disons plutôt : l'ordre dominant veille jalousement à ce que le mot anarchie provoque la peur. L'ordre dominant, c'est-à-dire tous les systèmes politiques connus à ce jour, et qui brillent tous - l'ignoreriez-vous ? - par la justice et l'harmonie qu'ils font régner dans les rapports humains. Hitler lui-même estimait que l'anarchie est le pire des maux qui menacent l'humanité.
Staline n'était pas du tout d'un avis différent. Interrogez n'importe lequel de nos plus grands démocrates (mettez le nom que vous voulez), il opinera gravement du chef - c'est le cas de le dire - et confirmera l'opinion d'Amin Dada, de Bokassa, du Général Pinochet : l'anarchie c'est le désordre, quelle horreur ! Consultez votre député, votre contremaître, votre adjudant : ils sont du même sentiment.
Arriveriez-vous à joindre votre ministre, votre PDG, ou votre colonel, que vous auriez un son de cloche absolument identique. Bref, pour une fois, le consensus est universel. Il fait même partie de l'enseignement que tout enfant reçoit. Car l'enseignement, lui aussi, est fondé sur le principe d'autorité. Et l'anarchie n'est rien d'autre, précisément, que la négation, autant raisonnée qu'affective, de tout ce qui est autoritaire, de toute hiérarchie.
Or, sans cette négation permanente, il n'y aurait jamais eu de progrès humain. Sans cet esprit de contestation critique, de remise en cause fondamentale, de simple curiosité interdite, il n'y aurait jamais eu ni science ni art. Sans ce qui constitue les bases mêmes de la pensée anarchiste, rationnelle et généreuse. Alors ? Si anarchie ne signifiait pas du tout ce que l'ordre dominant prétend lui faire signifier ? Si même, anarchie signifiait exactement le contraire ? Si, derrière ce mot, comme de l'autre côté du miroir d'Alice au pays des merveilles, se découvrait une autre réalité ? Si l'on vous disait : l'anarchie c'est l'ORDRE, l'ordre véritable, celui d'une humanité libre et, du même coup, fraternelle ? Mieux encore : si l'anarchie était aujourd'hui la nécessité absolue, qui conditionne l'évolution future de l'humanité ? Du même coup, vous voilà passé derrière le miroir, dans l'univers réel.
Et la signification des autres mots essentiels change soudainement, fait demi-tour. D'où cet ouvrage en forme de dictionnaire : Les mots de l'anarchie.
Staline n'était pas du tout d'un avis différent. Interrogez n'importe lequel de nos plus grands démocrates (mettez le nom que vous voulez), il opinera gravement du chef - c'est le cas de le dire - et confirmera l'opinion d'Amin Dada, de Bokassa, du Général Pinochet : l'anarchie c'est le désordre, quelle horreur ! Consultez votre député, votre contremaître, votre adjudant : ils sont du même sentiment.
Arriveriez-vous à joindre votre ministre, votre PDG, ou votre colonel, que vous auriez un son de cloche absolument identique. Bref, pour une fois, le consensus est universel. Il fait même partie de l'enseignement que tout enfant reçoit. Car l'enseignement, lui aussi, est fondé sur le principe d'autorité. Et l'anarchie n'est rien d'autre, précisément, que la négation, autant raisonnée qu'affective, de tout ce qui est autoritaire, de toute hiérarchie.
Or, sans cette négation permanente, il n'y aurait jamais eu de progrès humain. Sans cet esprit de contestation critique, de remise en cause fondamentale, de simple curiosité interdite, il n'y aurait jamais eu ni science ni art. Sans ce qui constitue les bases mêmes de la pensée anarchiste, rationnelle et généreuse. Alors ? Si anarchie ne signifiait pas du tout ce que l'ordre dominant prétend lui faire signifier ? Si même, anarchie signifiait exactement le contraire ? Si, derrière ce mot, comme de l'autre côté du miroir d'Alice au pays des merveilles, se découvrait une autre réalité ? Si l'on vous disait : l'anarchie c'est l'ORDRE, l'ordre véritable, celui d'une humanité libre et, du même coup, fraternelle ? Mieux encore : si l'anarchie était aujourd'hui la nécessité absolue, qui conditionne l'évolution future de l'humanité ? Du même coup, vous voilà passé derrière le miroir, dans l'univers réel.
Et la signification des autres mots essentiels change soudainement, fait demi-tour. D'où cet ouvrage en forme de dictionnaire : Les mots de l'anarchie.
Anarchie est un mot qui fait peur. Disons plutôt : l'ordre dominant veille jalousement à ce que le mot anarchie provoque la peur. L'ordre dominant, c'est-à-dire tous les systèmes politiques connus à ce jour, et qui brillent tous - l'ignoreriez-vous ? - par la justice et l'harmonie qu'ils font régner dans les rapports humains. Hitler lui-même estimait que l'anarchie est le pire des maux qui menacent l'humanité.
Staline n'était pas du tout d'un avis différent. Interrogez n'importe lequel de nos plus grands démocrates (mettez le nom que vous voulez), il opinera gravement du chef - c'est le cas de le dire - et confirmera l'opinion d'Amin Dada, de Bokassa, du Général Pinochet : l'anarchie c'est le désordre, quelle horreur ! Consultez votre député, votre contremaître, votre adjudant : ils sont du même sentiment.
Arriveriez-vous à joindre votre ministre, votre PDG, ou votre colonel, que vous auriez un son de cloche absolument identique. Bref, pour une fois, le consensus est universel. Il fait même partie de l'enseignement que tout enfant reçoit. Car l'enseignement, lui aussi, est fondé sur le principe d'autorité. Et l'anarchie n'est rien d'autre, précisément, que la négation, autant raisonnée qu'affective, de tout ce qui est autoritaire, de toute hiérarchie.
Or, sans cette négation permanente, il n'y aurait jamais eu de progrès humain. Sans cet esprit de contestation critique, de remise en cause fondamentale, de simple curiosité interdite, il n'y aurait jamais eu ni science ni art. Sans ce qui constitue les bases mêmes de la pensée anarchiste, rationnelle et généreuse. Alors ? Si anarchie ne signifiait pas du tout ce que l'ordre dominant prétend lui faire signifier ? Si même, anarchie signifiait exactement le contraire ? Si, derrière ce mot, comme de l'autre côté du miroir d'Alice au pays des merveilles, se découvrait une autre réalité ? Si l'on vous disait : l'anarchie c'est l'ORDRE, l'ordre véritable, celui d'une humanité libre et, du même coup, fraternelle ? Mieux encore : si l'anarchie était aujourd'hui la nécessité absolue, qui conditionne l'évolution future de l'humanité ? Du même coup, vous voilà passé derrière le miroir, dans l'univers réel.
Et la signification des autres mots essentiels change soudainement, fait demi-tour. D'où cet ouvrage en forme de dictionnaire : Les mots de l'anarchie.
Staline n'était pas du tout d'un avis différent. Interrogez n'importe lequel de nos plus grands démocrates (mettez le nom que vous voulez), il opinera gravement du chef - c'est le cas de le dire - et confirmera l'opinion d'Amin Dada, de Bokassa, du Général Pinochet : l'anarchie c'est le désordre, quelle horreur ! Consultez votre député, votre contremaître, votre adjudant : ils sont du même sentiment.
Arriveriez-vous à joindre votre ministre, votre PDG, ou votre colonel, que vous auriez un son de cloche absolument identique. Bref, pour une fois, le consensus est universel. Il fait même partie de l'enseignement que tout enfant reçoit. Car l'enseignement, lui aussi, est fondé sur le principe d'autorité. Et l'anarchie n'est rien d'autre, précisément, que la négation, autant raisonnée qu'affective, de tout ce qui est autoritaire, de toute hiérarchie.
Or, sans cette négation permanente, il n'y aurait jamais eu de progrès humain. Sans cet esprit de contestation critique, de remise en cause fondamentale, de simple curiosité interdite, il n'y aurait jamais eu ni science ni art. Sans ce qui constitue les bases mêmes de la pensée anarchiste, rationnelle et généreuse. Alors ? Si anarchie ne signifiait pas du tout ce que l'ordre dominant prétend lui faire signifier ? Si même, anarchie signifiait exactement le contraire ? Si, derrière ce mot, comme de l'autre côté du miroir d'Alice au pays des merveilles, se découvrait une autre réalité ? Si l'on vous disait : l'anarchie c'est l'ORDRE, l'ordre véritable, celui d'une humanité libre et, du même coup, fraternelle ? Mieux encore : si l'anarchie était aujourd'hui la nécessité absolue, qui conditionne l'évolution future de l'humanité ? Du même coup, vous voilà passé derrière le miroir, dans l'univers réel.
Et la signification des autres mots essentiels change soudainement, fait demi-tour. D'où cet ouvrage en forme de dictionnaire : Les mots de l'anarchie.