La tyrannie des droits

Par : Brewster Kneen

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages172
  • FormatePub
  • ISBN978-2-89719-139-9
  • EAN9782897191399
  • Date de parution22/04/2014
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurÉcosociété
  • PréfacierAnne-Marie Voisard
  • TraducteurDaniel Poliquin

Résumé

Droit à l'alimentation, droit au logement, droit à l'eau. Dans les dernières décennies, la défense de droits collectifs semble s'être imposée dans le cadre des luttes sociales. Or, nous dit Brewster Kneen, le paradigme des droits est devenu si dominant dans le débat social et politique occidental qu'il s'apparente à une tyrannie. L'hégémonie du discours des droits est telle qu'il menace jusqu'à la capacité de nos sociétés à concevoir des interventions publiques efficaces en faveur de la justice sociale et du bien commun. La reconnaissance de droits sociaux dispense généralement les décideurs d'intervenir pour remédier à l'injustice et prend davantage une valeur incantatoire.
La cause de cette impuissance réside en partie dans le mariage de la philosophie des droits avec l'individualisme et le libéralisme économique. Ériger un objectif en un droit, c'est le réduire à une revendication individuelle. Passant en revue toute une série de droits, l'auteur démontre que cela a pour effet de miner la solidarité sociale dans la poursuite de cet objectif. L'exemple du droit à l'alimentation le démontre bien: sa reconnaissance n'a jamais nourri personne.
Le débat se déplace alors des structures socioéconomiques qui génèrent l'injustice vers l'État, dont on attend qu'il apporte un remède ponctuel. Remettant en question le prétendu universalisme des droits de la personne, Kneen cite plusieurs exemples de sociétés « non occidentales » où la notion même de droit individuel est absente, au profit d'un langage de la responsabilité à l'égard d'autrui.
S'y élaborent des solutions collectives locales qui ont des chances d'apporter des remèdes concrets aux maux sociaux, ce qu'une société d'individus retranchés derrière leurs droits individuels et de propriété se révèle de plus en plus impuissante à accomplir.
Droit à l'alimentation, droit au logement, droit à l'eau. Dans les dernières décennies, la défense de droits collectifs semble s'être imposée dans le cadre des luttes sociales. Or, nous dit Brewster Kneen, le paradigme des droits est devenu si dominant dans le débat social et politique occidental qu'il s'apparente à une tyrannie. L'hégémonie du discours des droits est telle qu'il menace jusqu'à la capacité de nos sociétés à concevoir des interventions publiques efficaces en faveur de la justice sociale et du bien commun. La reconnaissance de droits sociaux dispense généralement les décideurs d'intervenir pour remédier à l'injustice et prend davantage une valeur incantatoire.
La cause de cette impuissance réside en partie dans le mariage de la philosophie des droits avec l'individualisme et le libéralisme économique. Ériger un objectif en un droit, c'est le réduire à une revendication individuelle. Passant en revue toute une série de droits, l'auteur démontre que cela a pour effet de miner la solidarité sociale dans la poursuite de cet objectif. L'exemple du droit à l'alimentation le démontre bien: sa reconnaissance n'a jamais nourri personne.
Le débat se déplace alors des structures socioéconomiques qui génèrent l'injustice vers l'État, dont on attend qu'il apporte un remède ponctuel. Remettant en question le prétendu universalisme des droits de la personne, Kneen cite plusieurs exemples de sociétés « non occidentales » où la notion même de droit individuel est absente, au profit d'un langage de la responsabilité à l'égard d'autrui.
S'y élaborent des solutions collectives locales qui ont des chances d'apporter des remèdes concrets aux maux sociaux, ce qu'une société d'individus retranchés derrière leurs droits individuels et de propriété se révèle de plus en plus impuissante à accomplir.
La tyrannie des droits
Brewster Kneen
E-book
10,99 €