La Suggestion hypnotique est - elle licite ou illicite, naturelle ou diabolique ?. Conférence du 14 janvier 1898 aux Facultés catholiques de Lyon

Par : Élie Blanc

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  • Nombre de pages61
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-346-14886-8
  • EAN9782346148868
  • Date de parution26/01/2022
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurCollection XIX

Résumé

« Et d'abord l'hypnotisme considéré dans ses phénomènes propres ou spécifiques, paraît intrinsèquement mauvais. Ces phénomènes, en effet, se ramènent, de l'aveu de tous, à la suggestion, en vertu de laquelle le sujet hypnotisé appartient corps et âme à l'opérateur, qui peut lui commander d'aller et de venir, disposer de ses facultés intimes, le livrer selon son gré à la douleur, au plaisir, à la tristesse, à la joie, produire en lui une sensibilité extrême, ou bien, au contraire, l'anesthésie et même la paralysie, limiter arbitrairement le champ de son attention, de son imagination, de sa mémoire, etc. Il y a plus : l'hypnotiste peut suggérer à longue échéance, c'est-à-dire commander à son sujet d'accomplir telle ou telle action, huit jours après ou bien plus tard encore.
Le sujet oubliera l'injonction à son réveil, mais, lorsque le moment de l'accomplir sera venu, on le verra soudain comme ressaisi par l'idée de l'ordre qu'il aura reçu, et il l'exécutera alors de point en point, automatiquement. Je sais bien que plusieurs estiment que l'hypnotisé n'obéit pas fatalement, mais seulement si la suggestion ne répugne pas trop à son caractère et à ses habitudes. Plusieurs estiment aussi que pour être endormi et recevoir une suggestion il faut y consentir. Il est certain que le consentement facilite beaucoup l'opération ; mais il ne paraît point que le consentement soit toujours nécessaire.
Quoi qu'il en soit, abstraction faite de certaines opinions particulières et laissant de côté maintenant tous les faits accidentels, toutes les expériences exceptionnelles, il est incontestable que, dans bien des cas, l'hypnotisé appartient complètement à l'opérateur, c'est-à-dire qu'il accomplit infailliblement ce qui lui répugne le plus, comme de voler, de tuer, de confesser publiquement ses fautes.
Ceux qui se tiennent au courant des faits et gestes de l'hypnotisme n'y contrediront pas. » Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
« Et d'abord l'hypnotisme considéré dans ses phénomènes propres ou spécifiques, paraît intrinsèquement mauvais. Ces phénomènes, en effet, se ramènent, de l'aveu de tous, à la suggestion, en vertu de laquelle le sujet hypnotisé appartient corps et âme à l'opérateur, qui peut lui commander d'aller et de venir, disposer de ses facultés intimes, le livrer selon son gré à la douleur, au plaisir, à la tristesse, à la joie, produire en lui une sensibilité extrême, ou bien, au contraire, l'anesthésie et même la paralysie, limiter arbitrairement le champ de son attention, de son imagination, de sa mémoire, etc. Il y a plus : l'hypnotiste peut suggérer à longue échéance, c'est-à-dire commander à son sujet d'accomplir telle ou telle action, huit jours après ou bien plus tard encore.
Le sujet oubliera l'injonction à son réveil, mais, lorsque le moment de l'accomplir sera venu, on le verra soudain comme ressaisi par l'idée de l'ordre qu'il aura reçu, et il l'exécutera alors de point en point, automatiquement. Je sais bien que plusieurs estiment que l'hypnotisé n'obéit pas fatalement, mais seulement si la suggestion ne répugne pas trop à son caractère et à ses habitudes. Plusieurs estiment aussi que pour être endormi et recevoir une suggestion il faut y consentir. Il est certain que le consentement facilite beaucoup l'opération ; mais il ne paraît point que le consentement soit toujours nécessaire.
Quoi qu'il en soit, abstraction faite de certaines opinions particulières et laissant de côté maintenant tous les faits accidentels, toutes les expériences exceptionnelles, il est incontestable que, dans bien des cas, l'hypnotisé appartient complètement à l'opérateur, c'est-à-dire qu'il accomplit infailliblement ce qui lui répugne le plus, comme de voler, de tuer, de confesser publiquement ses fautes.
Ceux qui se tiennent au courant des faits et gestes de l'hypnotisme n'y contrediront pas. » Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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