Nouveauté

La "sprezzatura". De l'excellence à la grâce

Par : Roderick-Pascal Waters
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  • Nombre de pages344
  • FormatePub
  • ISBN978-2-251-92122-8
  • EAN9782251921228
  • Date de parution07/05/2025
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1 Mo
  • ÉditeurLes Belles Lettres

Résumé

Dans son Livre du courtisan de 1528, Baldassare Castiglione baptisait sprezzatura une certaine désinvolture nonchalante « qui s'exprime par un mot, par un rire, par un geste, et qui montre que l'on n'attache pas d'importance à ce que l'on fait », « pour faire croire à celui qui regarde que l'on ne saurait ni ne pourrait se tromper ». Il nommait ainsi, il y a cinq siècles, un comportement dont nous faisons fréquemment l'expérience mi-émerveillée, mi-médusée, dans l'enseignement, le sport, l'espace social, l'espace médiatique.
Mais que révèle l'invention de la sprezzatura ? Que sont vis-à-vis d'elle l'« affectation », la dissimulation ou l'imagination ? Est-elle mépris, déprise, désinvolture, nonchalance ? Tient-elle de l'art ou du miracle ? Est-elle apparentée au « naturel », à la beauté renaissante, au maniérisme, au génie ou au je-ne-sais-quoi ? Comment la société de cour lui donne-t-elle sens ? Surtout : pour nous, qu'est-elle et que peut-elle ? Répondre à ces questions, et à bien d'autres encore, c'est mettre en pleine lumière un phénomène captivant, au coeur de nos propres existences.
C'est promettre, au-delà de l'excellence, une possibilité de la grâce.
Dans son Livre du courtisan de 1528, Baldassare Castiglione baptisait sprezzatura une certaine désinvolture nonchalante « qui s'exprime par un mot, par un rire, par un geste, et qui montre que l'on n'attache pas d'importance à ce que l'on fait », « pour faire croire à celui qui regarde que l'on ne saurait ni ne pourrait se tromper ». Il nommait ainsi, il y a cinq siècles, un comportement dont nous faisons fréquemment l'expérience mi-émerveillée, mi-médusée, dans l'enseignement, le sport, l'espace social, l'espace médiatique.
Mais que révèle l'invention de la sprezzatura ? Que sont vis-à-vis d'elle l'« affectation », la dissimulation ou l'imagination ? Est-elle mépris, déprise, désinvolture, nonchalance ? Tient-elle de l'art ou du miracle ? Est-elle apparentée au « naturel », à la beauté renaissante, au maniérisme, au génie ou au je-ne-sais-quoi ? Comment la société de cour lui donne-t-elle sens ? Surtout : pour nous, qu'est-elle et que peut-elle ? Répondre à ces questions, et à bien d'autres encore, c'est mettre en pleine lumière un phénomène captivant, au coeur de nos propres existences.
C'est promettre, au-delà de l'excellence, une possibilité de la grâce.