La justice de l'épuration. A la fin de la Seconde Guerre mondiale
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages288
- FormatPDF
- ISBN978-2-11-010082-5
- EAN9782110100825
- Date de parution01/01/2015
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille508 Ko
- Infos supplémentairespdf
- ÉditeurLa Documentation Française
Résumé
Un climat de peur et de chaos domine l'année 1944. Peur des bombardements, des exactions, d'une guerre civile. Peur qui se nomme vengeance, délation, lynchage. Des listes noires circulent. Dans les rues s'affichent la liesse de la délivrance et le besoin du châtiment. C'est l'année des derniers spasmes de la barbarie nazie. C'est aussi l'année où Paris est libéré dans un climat insurrectionnel, où l'on tond des femmes en pleine rue, où Combat exige l'épuration immédiate pour commencer la révolution.
Dans cette spirale naît la justice de l'épuration. Fruit de quelques ordonnances, c'est une justice de salut public. Peuplée en grande partie de jurés communistes, elle remplit une mission patriotique. Les prétoires sont des scènes privilégiées où se heurtent des finalités contradictoires, où s'épanche mal la partialité des victimes. Le besoin de justice sý confond avec le culte rendu aux morts de la Résistance.
C'est ce parcours accidenté qu'interroge cet ouvrage qui fait suite à "La Justice des années sombres". Quelles sont les juridictions de l'épuration légale ? Quel bilan tirer de leur ouvre si controversée ? Peut-on comprendre le procès de Pucheu sans les fusillés de Châteaubriant et la figure de Guy Môquet ? Quel fut le comportement des magistrats et avocats dans cette tourmente ? Et surtout comment ont-il affronté l'ambivalence de ces temps déraisonnables : châtier les traîtres, offrir un exutoire à une population en colère, et en même temps, retrouver le fil de la légalité, refonder l'État, bâtir une nouvelle communauté politique ?
Dans cette spirale naît la justice de l'épuration. Fruit de quelques ordonnances, c'est une justice de salut public. Peuplée en grande partie de jurés communistes, elle remplit une mission patriotique. Les prétoires sont des scènes privilégiées où se heurtent des finalités contradictoires, où s'épanche mal la partialité des victimes. Le besoin de justice sý confond avec le culte rendu aux morts de la Résistance.
C'est ce parcours accidenté qu'interroge cet ouvrage qui fait suite à "La Justice des années sombres". Quelles sont les juridictions de l'épuration légale ? Quel bilan tirer de leur ouvre si controversée ? Peut-on comprendre le procès de Pucheu sans les fusillés de Châteaubriant et la figure de Guy Môquet ? Quel fut le comportement des magistrats et avocats dans cette tourmente ? Et surtout comment ont-il affronté l'ambivalence de ces temps déraisonnables : châtier les traîtres, offrir un exutoire à une population en colère, et en même temps, retrouver le fil de la légalité, refonder l'État, bâtir une nouvelle communauté politique ?
Un climat de peur et de chaos domine l'année 1944. Peur des bombardements, des exactions, d'une guerre civile. Peur qui se nomme vengeance, délation, lynchage. Des listes noires circulent. Dans les rues s'affichent la liesse de la délivrance et le besoin du châtiment. C'est l'année des derniers spasmes de la barbarie nazie. C'est aussi l'année où Paris est libéré dans un climat insurrectionnel, où l'on tond des femmes en pleine rue, où Combat exige l'épuration immédiate pour commencer la révolution.
Dans cette spirale naît la justice de l'épuration. Fruit de quelques ordonnances, c'est une justice de salut public. Peuplée en grande partie de jurés communistes, elle remplit une mission patriotique. Les prétoires sont des scènes privilégiées où se heurtent des finalités contradictoires, où s'épanche mal la partialité des victimes. Le besoin de justice sý confond avec le culte rendu aux morts de la Résistance.
C'est ce parcours accidenté qu'interroge cet ouvrage qui fait suite à "La Justice des années sombres". Quelles sont les juridictions de l'épuration légale ? Quel bilan tirer de leur ouvre si controversée ? Peut-on comprendre le procès de Pucheu sans les fusillés de Châteaubriant et la figure de Guy Môquet ? Quel fut le comportement des magistrats et avocats dans cette tourmente ? Et surtout comment ont-il affronté l'ambivalence de ces temps déraisonnables : châtier les traîtres, offrir un exutoire à une population en colère, et en même temps, retrouver le fil de la légalité, refonder l'État, bâtir une nouvelle communauté politique ?
Dans cette spirale naît la justice de l'épuration. Fruit de quelques ordonnances, c'est une justice de salut public. Peuplée en grande partie de jurés communistes, elle remplit une mission patriotique. Les prétoires sont des scènes privilégiées où se heurtent des finalités contradictoires, où s'épanche mal la partialité des victimes. Le besoin de justice sý confond avec le culte rendu aux morts de la Résistance.
C'est ce parcours accidenté qu'interroge cet ouvrage qui fait suite à "La Justice des années sombres". Quelles sont les juridictions de l'épuration légale ? Quel bilan tirer de leur ouvre si controversée ? Peut-on comprendre le procès de Pucheu sans les fusillés de Châteaubriant et la figure de Guy Môquet ? Quel fut le comportement des magistrats et avocats dans cette tourmente ? Et surtout comment ont-il affronté l'ambivalence de ces temps déraisonnables : châtier les traîtres, offrir un exutoire à une population en colère, et en même temps, retrouver le fil de la légalité, refonder l'État, bâtir une nouvelle communauté politique ?