Prix Goncourt des Lycéens

La joueuse de go

Par : Shan Sa

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  • Nombre de pages350
  • FormatePub
  • ISBN2-246-79788-8
  • EAN9782246797883
  • Date de parution05/09/2001
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille584 Ko
  • ÉditeurGrasset

Résumé

1937. Alors que la Mandchourie est occupée par l'armée japonaise, une lycéenne de seize ans semble ignorer tranquillement la guerre, les cruautés, les privations. Mélancolique, seule telle « un rouleau de soie cramoisie enfermé au fond d'un coffre en bois », l'adolescente joue au Go. D'où tient-elle cette maîtrise ? Place des Mille Vents, la lycéenne s'amuse à mentir. Ses mains déplacent les pions sans jamais se tromper, les joueurs s'assoient en face d'elle à une table gravée en damier et la défient.
Le Go est une esquive. Est-elle amoureuse de Min ou de Jing ? Sait-elle qu'ils aident tous deux à la résistance contre les japonais ? Entre les bras duquel des deux perd-elle une virginité fiévreuse ? Elle ignore encore son adversaire de demain : un officier japonais, à peine plus âgé qu'elle, un samouraï de métal, sanglé dans le sacrifice nécessaire à la Patrie impérialiste qu'il défend. « Agir c'est mourir » pourrait-être la devise de ce puritain qui va chaque soir au bordel puisqu'il ne sait pas aimer autrement.
Ils vont s'affronter le temps d'une partie quotidienne de Go, en silence, dans le bruit mat des pions déplacés. Ils s'aimeront - sans un geste - alors que la Chine périt sous les japonais qui tuent, pillent, torturent. Min a été fusillé et Jing avili jusqu'à devenir traître à sa cause, mendiant le pardon de la jeune chinoise. L'ambitieux roman de Shan Sa, loin d'être le chromo d'une Chine idéale, a l'impassibilité implacable d'une guerre feutrée.
Sous le masque, la violence, la peur, le désir. Construit en une narration alternée, chacun prend la parole à son tour, le roman nous laisse pénétrer l'intimité des personnages. Ici la fureur de l'officier qui ne se reprend que trop tard. Ici la naïveté et le chagrin de la chinoise. Les phrases claquent telles la bannière d'un clan mandchou.
1937. Alors que la Mandchourie est occupée par l'armée japonaise, une lycéenne de seize ans semble ignorer tranquillement la guerre, les cruautés, les privations. Mélancolique, seule telle « un rouleau de soie cramoisie enfermé au fond d'un coffre en bois », l'adolescente joue au Go. D'où tient-elle cette maîtrise ? Place des Mille Vents, la lycéenne s'amuse à mentir. Ses mains déplacent les pions sans jamais se tromper, les joueurs s'assoient en face d'elle à une table gravée en damier et la défient.
Le Go est une esquive. Est-elle amoureuse de Min ou de Jing ? Sait-elle qu'ils aident tous deux à la résistance contre les japonais ? Entre les bras duquel des deux perd-elle une virginité fiévreuse ? Elle ignore encore son adversaire de demain : un officier japonais, à peine plus âgé qu'elle, un samouraï de métal, sanglé dans le sacrifice nécessaire à la Patrie impérialiste qu'il défend. « Agir c'est mourir » pourrait-être la devise de ce puritain qui va chaque soir au bordel puisqu'il ne sait pas aimer autrement.
Ils vont s'affronter le temps d'une partie quotidienne de Go, en silence, dans le bruit mat des pions déplacés. Ils s'aimeront - sans un geste - alors que la Chine périt sous les japonais qui tuent, pillent, torturent. Min a été fusillé et Jing avili jusqu'à devenir traître à sa cause, mendiant le pardon de la jeune chinoise. L'ambitieux roman de Shan Sa, loin d'être le chromo d'une Chine idéale, a l'impassibilité implacable d'une guerre feutrée.
Sous le masque, la violence, la peur, le désir. Construit en une narration alternée, chacun prend la parole à son tour, le roman nous laisse pénétrer l'intimité des personnages. Ici la fureur de l'officier qui ne se reprend que trop tard. Ici la naïveté et le chagrin de la chinoise. Les phrases claquent telles la bannière d'un clan mandchou.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 21 notes dont 3 avis lecteurs
La joueuse de go
L’intérêt de ce roman résidé dans la description de la vie mandchoue sous l’occupation japonaise, de ses us et coutumes concernant la vie des jeunes filles (mariage imposé) et un peu de médecine chinoise. Le point de vue du japonais est intéressant également, car on apprend la façon de fonctionner de l’armée japonaise, ainsi que le monde des geishas. L’histoire d’amour, elle, est plus convenue, même si son originalité fait l’attrait du roman : les protagonistes se courtisent autour d’une partie de jeu de go. L’image que je retiendrai : En refermant ce roman, j’ai une forte envie de me plonger dans les règles de ce jeu mysterieux. https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/24/la-joueuse-de-go-shan-sa/
L’intérêt de ce roman résidé dans la description de la vie mandchoue sous l’occupation japonaise, de ses us et coutumes concernant la vie des jeunes filles (mariage imposé) et un peu de médecine chinoise. Le point de vue du japonais est intéressant également, car on apprend la façon de fonctionner de l’armée japonaise, ainsi que le monde des geishas. L’histoire d’amour, elle, est plus convenue, même si son originalité fait l’attrait du roman : les protagonistes se courtisent autour d’une partie de jeu de go. L’image que je retiendrai : En refermant ce roman, j’ai une forte envie de me plonger dans les règles de ce jeu mysterieux. https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/24/la-joueuse-de-go-shan-sa/
  • Amour
  • guerre
  • jeu
4/5
Très bon moment de lecture...
Histoire prenante d'une joueuse qui est entourée de personnages masculins...un très beau livre avec des moments assez cocasses. A lire!
Histoire prenante d'une joueuse qui est entourée de personnages masculins...un très beau livre avec des moments assez cocasses. A lire!
  • Emouvant
La joueuse de go
Pour moi, c'est une réécriture du mythe de Roméo et Juliette, ou peut être plus de Tristan et Yseult, cela dépend de comment on analyse ce roman. En dehors de toute considération d'analyse littéraire, ce roman se lit bien, j'apprécie tout particulièrement la façon dont les deux points de vue des personnages sont alternés, de manière très rapide, les chapitres pouvant être très court, ce qui donne l'impression d'avoir les pensées des personnages "en temps réel". Ce procédé perd un peu le lecteur par moments, mais dans l'ensemble il fonctionne bien. L'histoire captive le lecteur, et en même temps arrive à rendre un contexte historique complexe. La fin m'a un peu surpris, car bien que ne voyant pas de solution à leur problème, je ne pensais pas que la fin serait si brutale, abrupte, ceci dit, après réflexion, c'était la seule envisageable. Un très bon livre, donc.
Pour moi, c'est une réécriture du mythe de Roméo et Juliette, ou peut être plus de Tristan et Yseult, cela dépend de comment on analyse ce roman. En dehors de toute considération d'analyse littéraire, ce roman se lit bien, j'apprécie tout particulièrement la façon dont les deux points de vue des personnages sont alternés, de manière très rapide, les chapitres pouvant être très court, ce qui donne l'impression d'avoir les pensées des personnages "en temps réel". Ce procédé perd un peu le lecteur par moments, mais dans l'ensemble il fonctionne bien. L'histoire captive le lecteur, et en même temps arrive à rendre un contexte historique complexe. La fin m'a un peu surpris, car bien que ne voyant pas de solution à leur problème, je ne pensais pas que la fin serait si brutale, abrupte, ceci dit, après réflexion, c'était la seule envisageable. Un très bon livre, donc.
  • XXe siècle
  • occupation
  • Mandchourie
Les quatre vies du saule
2/5
5,99 €