La guerre en question
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- Nombre de pages280
- FormatPDF
- ISBN2-402-61541-9
- EAN9782402615419
- Date de parution01/01/1951
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille65 Mo
- ÉditeurFeniXX réédition numérique (Gallimard)
Résumé
Depuis qu'une « Russie extérieure », conquise sur l'Europe, nous refoule vers l'Atlantique, la Question d'Occident est à l'ordre du jour. Sous peine de périr, l'Occident doit connaître la guerre psychologique sans merci que lui fait le système stalinien. En voici les principes : La politique est l'ensemble des actions - guerrières ou non - par lesquelles on se flatte de faire régner sur la planète le communisme - donc le nouvel Empire Russe.
Le recours - ou non - à la guerre proprement dite, la forme de guerre adoptée : questions de pure et simple opportunité. Générale ou localisée, la guerre, au sens militaire du terme, n'est, quand elle se produit, que la manifestation dépourvue d'ambiguïté d'une manière d'être fondamentale du bolchevisme totalitaire, organiquement incapable de ne pas chercher à démolir ce qu'il ne peut pas dominer, de ne pas fomenter inlassablement la perte des sociétés ouvertes (celles où l'on peut encore entrer et d'où l'on peut encore sortir).
Bref, jusqu'ici, inapte, quoiqu'il dise, à coexister. Or vivre, c'est vivre avec. L'histoire actuelle se déroule sur ce fond de « guerre psychologique » (dont l'offensive de paix sur long parcours n'est qu'une forme particulière). Ceux qui mènent cette « guerre psychologique » n'entendent pas seulement détruire l'adversaire en tant que force organisée, mais aussi lui ôter toutes ses raisons de vivre et d'espérer.
Le moyen d'y parvenir est d'exploiter systématiquement les contradictions de cet adversaire. A chaque contradiction des sociétés ouvertes correspond un mode d'action de l'entreprise stalinienne. Mais le nouvel Empire Russe est une réalité. Malgré qu'en aient ses maîtres, cette réalité n'est pas plus impénétrable à l'esprit scientifique que n'importe quel autre phénomène. Le système stalinien ne réussit pas à cacher ses contradictions que seules la rigide armature totalitaire et la terreur empêchent d'éclater - et nous savons, entre beaucoup d'autres choses - quelles sont les « catégories bénéficiaires » et quelles sont les « catégories victimes » du système : le soi-disant communisme a perdu le monopole de la « bonne conscience de gauche » ; il est en train de perdre le monopole de la subversion.
Dès lors, à chaque contradiction du système stalinien correspond un mode d'action possible des sociétés ouvertes. Mais comment faire pour écarter et la guerre et la victoire sans guerre du système stalinien ? Notre « monde » est divisé. Si reprendre l'initiative est une question de vie ou de mort pour l'Occident, qui la reprendra ? Toute action suppose un sujet. (les succès du stalinisme sont venus de ce qu'il est un à l'échelle planétaire, et qu'il a entrepris, sur tous les plans, la conquête d'un monde divisé).
Jules Monnerot, après avoir décrit successivement les contradictions des sociétés ouvertes et celles du monde totalitaire, pose en termes actuels la question de la guerre - et la réponse - qui découle de la question, ne manque sans doute pas d'audace. Mais il est des conjonctures où l'audace peut être la sagesse même.
Le recours - ou non - à la guerre proprement dite, la forme de guerre adoptée : questions de pure et simple opportunité. Générale ou localisée, la guerre, au sens militaire du terme, n'est, quand elle se produit, que la manifestation dépourvue d'ambiguïté d'une manière d'être fondamentale du bolchevisme totalitaire, organiquement incapable de ne pas chercher à démolir ce qu'il ne peut pas dominer, de ne pas fomenter inlassablement la perte des sociétés ouvertes (celles où l'on peut encore entrer et d'où l'on peut encore sortir).
Bref, jusqu'ici, inapte, quoiqu'il dise, à coexister. Or vivre, c'est vivre avec. L'histoire actuelle se déroule sur ce fond de « guerre psychologique » (dont l'offensive de paix sur long parcours n'est qu'une forme particulière). Ceux qui mènent cette « guerre psychologique » n'entendent pas seulement détruire l'adversaire en tant que force organisée, mais aussi lui ôter toutes ses raisons de vivre et d'espérer.
Le moyen d'y parvenir est d'exploiter systématiquement les contradictions de cet adversaire. A chaque contradiction des sociétés ouvertes correspond un mode d'action de l'entreprise stalinienne. Mais le nouvel Empire Russe est une réalité. Malgré qu'en aient ses maîtres, cette réalité n'est pas plus impénétrable à l'esprit scientifique que n'importe quel autre phénomène. Le système stalinien ne réussit pas à cacher ses contradictions que seules la rigide armature totalitaire et la terreur empêchent d'éclater - et nous savons, entre beaucoup d'autres choses - quelles sont les « catégories bénéficiaires » et quelles sont les « catégories victimes » du système : le soi-disant communisme a perdu le monopole de la « bonne conscience de gauche » ; il est en train de perdre le monopole de la subversion.
Dès lors, à chaque contradiction du système stalinien correspond un mode d'action possible des sociétés ouvertes. Mais comment faire pour écarter et la guerre et la victoire sans guerre du système stalinien ? Notre « monde » est divisé. Si reprendre l'initiative est une question de vie ou de mort pour l'Occident, qui la reprendra ? Toute action suppose un sujet. (les succès du stalinisme sont venus de ce qu'il est un à l'échelle planétaire, et qu'il a entrepris, sur tous les plans, la conquête d'un monde divisé).
Jules Monnerot, après avoir décrit successivement les contradictions des sociétés ouvertes et celles du monde totalitaire, pose en termes actuels la question de la guerre - et la réponse - qui découle de la question, ne manque sans doute pas d'audace. Mais il est des conjonctures où l'audace peut être la sagesse même.
Depuis qu'une « Russie extérieure », conquise sur l'Europe, nous refoule vers l'Atlantique, la Question d'Occident est à l'ordre du jour. Sous peine de périr, l'Occident doit connaître la guerre psychologique sans merci que lui fait le système stalinien. En voici les principes : La politique est l'ensemble des actions - guerrières ou non - par lesquelles on se flatte de faire régner sur la planète le communisme - donc le nouvel Empire Russe.
Le recours - ou non - à la guerre proprement dite, la forme de guerre adoptée : questions de pure et simple opportunité. Générale ou localisée, la guerre, au sens militaire du terme, n'est, quand elle se produit, que la manifestation dépourvue d'ambiguïté d'une manière d'être fondamentale du bolchevisme totalitaire, organiquement incapable de ne pas chercher à démolir ce qu'il ne peut pas dominer, de ne pas fomenter inlassablement la perte des sociétés ouvertes (celles où l'on peut encore entrer et d'où l'on peut encore sortir).
Bref, jusqu'ici, inapte, quoiqu'il dise, à coexister. Or vivre, c'est vivre avec. L'histoire actuelle se déroule sur ce fond de « guerre psychologique » (dont l'offensive de paix sur long parcours n'est qu'une forme particulière). Ceux qui mènent cette « guerre psychologique » n'entendent pas seulement détruire l'adversaire en tant que force organisée, mais aussi lui ôter toutes ses raisons de vivre et d'espérer.
Le moyen d'y parvenir est d'exploiter systématiquement les contradictions de cet adversaire. A chaque contradiction des sociétés ouvertes correspond un mode d'action de l'entreprise stalinienne. Mais le nouvel Empire Russe est une réalité. Malgré qu'en aient ses maîtres, cette réalité n'est pas plus impénétrable à l'esprit scientifique que n'importe quel autre phénomène. Le système stalinien ne réussit pas à cacher ses contradictions que seules la rigide armature totalitaire et la terreur empêchent d'éclater - et nous savons, entre beaucoup d'autres choses - quelles sont les « catégories bénéficiaires » et quelles sont les « catégories victimes » du système : le soi-disant communisme a perdu le monopole de la « bonne conscience de gauche » ; il est en train de perdre le monopole de la subversion.
Dès lors, à chaque contradiction du système stalinien correspond un mode d'action possible des sociétés ouvertes. Mais comment faire pour écarter et la guerre et la victoire sans guerre du système stalinien ? Notre « monde » est divisé. Si reprendre l'initiative est une question de vie ou de mort pour l'Occident, qui la reprendra ? Toute action suppose un sujet. (les succès du stalinisme sont venus de ce qu'il est un à l'échelle planétaire, et qu'il a entrepris, sur tous les plans, la conquête d'un monde divisé).
Jules Monnerot, après avoir décrit successivement les contradictions des sociétés ouvertes et celles du monde totalitaire, pose en termes actuels la question de la guerre - et la réponse - qui découle de la question, ne manque sans doute pas d'audace. Mais il est des conjonctures où l'audace peut être la sagesse même.
Le recours - ou non - à la guerre proprement dite, la forme de guerre adoptée : questions de pure et simple opportunité. Générale ou localisée, la guerre, au sens militaire du terme, n'est, quand elle se produit, que la manifestation dépourvue d'ambiguïté d'une manière d'être fondamentale du bolchevisme totalitaire, organiquement incapable de ne pas chercher à démolir ce qu'il ne peut pas dominer, de ne pas fomenter inlassablement la perte des sociétés ouvertes (celles où l'on peut encore entrer et d'où l'on peut encore sortir).
Bref, jusqu'ici, inapte, quoiqu'il dise, à coexister. Or vivre, c'est vivre avec. L'histoire actuelle se déroule sur ce fond de « guerre psychologique » (dont l'offensive de paix sur long parcours n'est qu'une forme particulière). Ceux qui mènent cette « guerre psychologique » n'entendent pas seulement détruire l'adversaire en tant que force organisée, mais aussi lui ôter toutes ses raisons de vivre et d'espérer.
Le moyen d'y parvenir est d'exploiter systématiquement les contradictions de cet adversaire. A chaque contradiction des sociétés ouvertes correspond un mode d'action de l'entreprise stalinienne. Mais le nouvel Empire Russe est une réalité. Malgré qu'en aient ses maîtres, cette réalité n'est pas plus impénétrable à l'esprit scientifique que n'importe quel autre phénomène. Le système stalinien ne réussit pas à cacher ses contradictions que seules la rigide armature totalitaire et la terreur empêchent d'éclater - et nous savons, entre beaucoup d'autres choses - quelles sont les « catégories bénéficiaires » et quelles sont les « catégories victimes » du système : le soi-disant communisme a perdu le monopole de la « bonne conscience de gauche » ; il est en train de perdre le monopole de la subversion.
Dès lors, à chaque contradiction du système stalinien correspond un mode d'action possible des sociétés ouvertes. Mais comment faire pour écarter et la guerre et la victoire sans guerre du système stalinien ? Notre « monde » est divisé. Si reprendre l'initiative est une question de vie ou de mort pour l'Occident, qui la reprendra ? Toute action suppose un sujet. (les succès du stalinisme sont venus de ce qu'il est un à l'échelle planétaire, et qu'il a entrepris, sur tous les plans, la conquête d'un monde divisé).
Jules Monnerot, après avoir décrit successivement les contradictions des sociétés ouvertes et celles du monde totalitaire, pose en termes actuels la question de la guerre - et la réponse - qui découle de la question, ne manque sans doute pas d'audace. Mais il est des conjonctures où l'audace peut être la sagesse même.