L'Afrique aux Africains. 20 ans d'indépendance en Afrique noire francophone
Par : ,Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages508
- FormatePub
- ISBN2-7062-0356-0
- EAN9782706203565
- Date de parution01/01/1980
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille152 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurArmand Colin (réédition numériqu...
Résumé
« Jusqu'à sa mort au début de l'été dernier - une mauvaise fièvre l'a emporté en quelques jours -, Mamadou Sarr habitait Tiassène, un de ces petits villages sérères de la région sénégalaise de Mbour, à l'écart de la route goudronnée qui relie Dakar aux centres touristiques de « la petite côte ». C'était un paysan comme des milliers d'autres au Sénégal et bien au-delà encore à travers l'immense Sahel, fatigué et sans âge, cultivant quelques ares de mil et d'arachide, courbé sous le soleil, nu-pieds la plupart du temps, en chemise et pantalon de grossière toile brune, un large chapeau rond et pointu de paille et de cuir tressés sur la tête, pauvre de toute éternité mais avec le sentiment désespérant de l'être de plus en plus.
Il pratiquait un peu le français et, paraphrasant maladroitement son compatriote Léopold Sedar Senghor, un fils de Joal toute proche, à qui il vouait une admiration sans limites et qui dénonçait souvent à la radio la détérioration des termes de l'échange, dont le Sénégal est victime, comme tous les autres pays du Tiers Monde, il parlait, quant à lui, en un calembour involontaire, de la détérioration des termes de la chance.
Cela faisait sourire les touristes, qui venaient parfois se promener jusqu'à Tiassène et qui lui posaient des questions sur sa vie et sur sa famille. »
Il pratiquait un peu le français et, paraphrasant maladroitement son compatriote Léopold Sedar Senghor, un fils de Joal toute proche, à qui il vouait une admiration sans limites et qui dénonçait souvent à la radio la détérioration des termes de l'échange, dont le Sénégal est victime, comme tous les autres pays du Tiers Monde, il parlait, quant à lui, en un calembour involontaire, de la détérioration des termes de la chance.
Cela faisait sourire les touristes, qui venaient parfois se promener jusqu'à Tiassène et qui lui posaient des questions sur sa vie et sur sa famille. »
« Jusqu'à sa mort au début de l'été dernier - une mauvaise fièvre l'a emporté en quelques jours -, Mamadou Sarr habitait Tiassène, un de ces petits villages sérères de la région sénégalaise de Mbour, à l'écart de la route goudronnée qui relie Dakar aux centres touristiques de « la petite côte ». C'était un paysan comme des milliers d'autres au Sénégal et bien au-delà encore à travers l'immense Sahel, fatigué et sans âge, cultivant quelques ares de mil et d'arachide, courbé sous le soleil, nu-pieds la plupart du temps, en chemise et pantalon de grossière toile brune, un large chapeau rond et pointu de paille et de cuir tressés sur la tête, pauvre de toute éternité mais avec le sentiment désespérant de l'être de plus en plus.
Il pratiquait un peu le français et, paraphrasant maladroitement son compatriote Léopold Sedar Senghor, un fils de Joal toute proche, à qui il vouait une admiration sans limites et qui dénonçait souvent à la radio la détérioration des termes de l'échange, dont le Sénégal est victime, comme tous les autres pays du Tiers Monde, il parlait, quant à lui, en un calembour involontaire, de la détérioration des termes de la chance.
Cela faisait sourire les touristes, qui venaient parfois se promener jusqu'à Tiassène et qui lui posaient des questions sur sa vie et sur sa famille. »
Il pratiquait un peu le français et, paraphrasant maladroitement son compatriote Léopold Sedar Senghor, un fils de Joal toute proche, à qui il vouait une admiration sans limites et qui dénonçait souvent à la radio la détérioration des termes de l'échange, dont le Sénégal est victime, comme tous les autres pays du Tiers Monde, il parlait, quant à lui, en un calembour involontaire, de la détérioration des termes de la chance.
Cela faisait sourire les touristes, qui venaient parfois se promener jusqu'à Tiassène et qui lui posaient des questions sur sa vie et sur sa famille. »