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  • Nombre de pages162
  • FormatePub
  • ISBN978-2-259-25286-7
  • EAN9782259252867
  • Date de parution12/01/2017
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • ÉditeurPlon

Résumé

Quitte à connaître sa fin, autant qu'elle profite aux autres. Et à qui d'autre qu'à son meilleur ami, le doux Ramon, cabossé par la vie ? Une ode fantasque, rock'n roll et inspirée, à l'amitié et au don de soi. Je mourrai à 27 ans. Je l'ai décidé, intégré, digéré. Suffisamment tôt pour qu'il soit impossible de faire machine arrière. Je me suis fixé des règles précises. Ne m'attacher à rien, ni à personne. A 8 ans, Ramon m'est tombé dessus.
Exception. Fallait le voir. Un sacré bordel, le môme. Orphelin, père inconnu, mère dérouillée par son mec. Ramon, c'était le meilleur d'entre nous. La douceur incarnée. Derrière toute sa tendresse, il rongeait son frein. Dix ans plus tard, il a fini par péter les plombs et depuis qu'il est interné chez les dingues, je l'attends. C'est pour aujourd'hui. Sortie d'essai. Quinze jours sans accroc et mon pote sera enfin libre de commencer sa vie.
Moi, de terminer la mienne en m'assurant que rien ne vienne plus jamais l'abîmer. Quitte à connaître sa fin, autant qu'elle profite aux autres.
Quitte à connaître sa fin, autant qu'elle profite aux autres. Et à qui d'autre qu'à son meilleur ami, le doux Ramon, cabossé par la vie ? Une ode fantasque, rock'n roll et inspirée, à l'amitié et au don de soi. Je mourrai à 27 ans. Je l'ai décidé, intégré, digéré. Suffisamment tôt pour qu'il soit impossible de faire machine arrière. Je me suis fixé des règles précises. Ne m'attacher à rien, ni à personne. A 8 ans, Ramon m'est tombé dessus.
Exception. Fallait le voir. Un sacré bordel, le môme. Orphelin, père inconnu, mère dérouillée par son mec. Ramon, c'était le meilleur d'entre nous. La douceur incarnée. Derrière toute sa tendresse, il rongeait son frein. Dix ans plus tard, il a fini par péter les plombs et depuis qu'il est interné chez les dingues, je l'attends. C'est pour aujourd'hui. Sortie d'essai. Quinze jours sans accroc et mon pote sera enfin libre de commencer sa vie.
Moi, de terminer la mienne en m'assurant que rien ne vienne plus jamais l'abîmer. Quitte à connaître sa fin, autant qu'elle profite aux autres.

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RECOMMANDÉ PAR CULTURE-CHRONIQUE
Voilà un roman qui commence comme un monologue, celui d’un gamin qui ne va pas très bien, un petit solitaire qui compte parmi ses amis – du moins dans sa tête - des personnalités hors du commun tel que Janis Joplin, Jimmy Hendrix ou encore Jim Morrison, la petite bande des rockers qui ont tous perdu la vie à 27 ans. Ce môme adore son père et est persuadé qu’il va lui même mourir comme ses amis à 27 ans. Mais c’est son père qui va lui faire faut bond en disparaissant prématurément. Quant à sa mère, la réalité lui est tellement insupportable qu’elle part faire de l’humanitaire en Inde. “Mes parents auraient pu rester un problème s’ils ne l’avaient pas réglé d’eux-mêmes. En disparaissant chacun à sa façon.” On comprend pourquoi le gamin ne tient pas trop à s’attacher. Et donc le monologue se poursuit assez flamboyant en vérité car Mahault Mollaret possède un talent rare, celui de peindre l’univers déjanté d’un gosse mal aimé et franchement paumé. Le récit débute en 1988 et s’achève en 2015. C’est toute l’habileté de la romancière qui parvient à jouer avec le temps sur un mode franchement inventif. Le ton évolue alternant le brutal, le surprenant et le déjanté. On est brinquebalé par une narration qui a toutes les apparences du foutraque mais qui, en vérité, nous mène exactement où elle le souhaite. Mahaut Mollaret nous propose un petit bijou de littérature remarquablement ciselé. Le lecteur finit d’ailleurs par se demander s’il n’a pas intégré cet univers parallèle un tantinet frappadingue qui fait le quotidien de notre personnage. “K.O Debout” génère une incroyable force d’entrainement, une espèce de tourbillon incontrôlable qui ne nous lâche plus. Oui ce roman tient de la performance, de l’expérience réussie et du pied de nez littéraire à la reproduction de l’identique que nous propose une telle quantité d’oeuvres romanesques que l’on a arrêté de les compter. “K.O Debout” est une aventure à tenter. On rit, on s’amuse, on prend peur, on revit toute une gamme d’émotions qui nous laissent, au terme du roman, avec le sentiment d’avoir vécu une expérience littéraire hors norme. Vous pouvez en être certain ce K.O ne vous laissera pas indemne. Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
Voilà un roman qui commence comme un monologue, celui d’un gamin qui ne va pas très bien, un petit solitaire qui compte parmi ses amis – du moins dans sa tête - des personnalités hors du commun tel que Janis Joplin, Jimmy Hendrix ou encore Jim Morrison, la petite bande des rockers qui ont tous perdu la vie à 27 ans. Ce môme adore son père et est persuadé qu’il va lui même mourir comme ses amis à 27 ans. Mais c’est son père qui va lui faire faut bond en disparaissant prématurément. Quant à sa mère, la réalité lui est tellement insupportable qu’elle part faire de l’humanitaire en Inde. “Mes parents auraient pu rester un problème s’ils ne l’avaient pas réglé d’eux-mêmes. En disparaissant chacun à sa façon.” On comprend pourquoi le gamin ne tient pas trop à s’attacher. Et donc le monologue se poursuit assez flamboyant en vérité car Mahault Mollaret possède un talent rare, celui de peindre l’univers déjanté d’un gosse mal aimé et franchement paumé. Le récit débute en 1988 et s’achève en 2015. C’est toute l’habileté de la romancière qui parvient à jouer avec le temps sur un mode franchement inventif. Le ton évolue alternant le brutal, le surprenant et le déjanté. On est brinquebalé par une narration qui a toutes les apparences du foutraque mais qui, en vérité, nous mène exactement où elle le souhaite. Mahaut Mollaret nous propose un petit bijou de littérature remarquablement ciselé. Le lecteur finit d’ailleurs par se demander s’il n’a pas intégré cet univers parallèle un tantinet frappadingue qui fait le quotidien de notre personnage. “K.O Debout” génère une incroyable force d’entrainement, une espèce de tourbillon incontrôlable qui ne nous lâche plus. Oui ce roman tient de la performance, de l’expérience réussie et du pied de nez littéraire à la reproduction de l’identique que nous propose une telle quantité d’oeuvres romanesques que l’on a arrêté de les compter. “K.O Debout” est une aventure à tenter. On rit, on s’amuse, on prend peur, on revit toute une gamme d’émotions qui nous laissent, au terme du roman, avec le sentiment d’avoir vécu une expérience littéraire hors norme. Vous pouvez en être certain ce K.O ne vous laissera pas indemne. Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)