Ingénieries et sciences humaines. La prévention des risques en dispute

Par : Dominique Pécaud, Dominique PÉCAUD
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  • Nombre de pages217
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-7430-1925-9
  • EAN9782743019259
  • Date de parution13/12/2010
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille4 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurTec & Doc
  • EditeurFranck Guarnieri

Résumé

Le règne de la Technique se développe sur l'ensemble des domaines de la vie sociale, y compris sur celui de la prévention des risques. Les solutions préventives développées relèvent d'une pensée de l'ingénierie qui se substitue à d'autres manières d'appréhender les dangers. La plupart des solutions s'opposent à des pratiques de précautions traditionnelles. Ce clivage entre ingénierie et cultures peut compromettre les résultats escomptés de politiques de prévention des risques dont le fondement technique puise désormais sa source dans la raison scientifique.
Ingénieries et sciences humaines. La prévention des risques en dispute vise à démontrer ce problème à travers trois exemples. Le premier traite des usages des consommateurs de gaz domestique. Alors que les distributeurs souhaitent la rationalisation de ces usages sur un mode instrumental pour accroître la sécurité dans l'univers domestique, et améliorer ainsi l'image du produit, les usagers construisent leur propre manière d'éviter les accidents.
Le deuxième a trait au rôle de la vidéosurveillance dans les espaces publics. Il est montré que tout appareil technique s'inscrit dans une action collective, qu'il la transforme. Le troisième reconstitue l'histoire du « facteur humain », notion qui accompagne la technicisation du travail humain et qui désigne aussi bien un terrain à conquérir par la technique qu'un lieu de refuge pour la subjectivité menacée.
Cette dispute entre ingénieries et sciences humaines pourrait permettre une prise en compte pluridisciplinaire de la prévention des risques.
Le règne de la Technique se développe sur l'ensemble des domaines de la vie sociale, y compris sur celui de la prévention des risques. Les solutions préventives développées relèvent d'une pensée de l'ingénierie qui se substitue à d'autres manières d'appréhender les dangers. La plupart des solutions s'opposent à des pratiques de précautions traditionnelles. Ce clivage entre ingénierie et cultures peut compromettre les résultats escomptés de politiques de prévention des risques dont le fondement technique puise désormais sa source dans la raison scientifique.
Ingénieries et sciences humaines. La prévention des risques en dispute vise à démontrer ce problème à travers trois exemples. Le premier traite des usages des consommateurs de gaz domestique. Alors que les distributeurs souhaitent la rationalisation de ces usages sur un mode instrumental pour accroître la sécurité dans l'univers domestique, et améliorer ainsi l'image du produit, les usagers construisent leur propre manière d'éviter les accidents.
Le deuxième a trait au rôle de la vidéosurveillance dans les espaces publics. Il est montré que tout appareil technique s'inscrit dans une action collective, qu'il la transforme. Le troisième reconstitue l'histoire du « facteur humain », notion qui accompagne la technicisation du travail humain et qui désigne aussi bien un terrain à conquérir par la technique qu'un lieu de refuge pour la subjectivité menacée.
Cette dispute entre ingénieries et sciences humaines pourrait permettre une prise en compte pluridisciplinaire de la prévention des risques.