Huit jours chez Monsieur Sartre. Fiction

Par : Stéphane Auclair, Thierry Rocher

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages132
  • FormatePub
  • ISBN2-307-04942-8
  • EAN9782307049425
  • Date de parution01/01/1992
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille686 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (V & ...

Résumé

Malgré des études toujours plus nombreuses, des colloques, des livres épais, des inédits photographiques, Sartre s'éloigne et, par la faute des sartriens qui prolifèrent dans l'infini du commentaire, en oubliant le précepte qu'il leur avait donné : que le seul moyen de parler de lui, c'est d'inventer une histoire. Un mot, alors, parle plus que dix pages, une scène révèle ce que des volumes ne verront jamais, un jeu de ponctuation pointe des complexes longtemps dissimulés.
Le parti pris de la fiction fait l'originalité de ce petit livre et le rend, par sa désinvolture même, plus profond que les produits de l'actuelle industrie Sartre, qui prospère sur des ridicules longuement accumulés et, aujourd'hui, sacralisés. Qu'il s'agisse des têtes momifiées - Nizan, Aron et les autres -, des déjà-vieux petits-enfants du siècle - Debray, Lévy et compagnie -, de l'analyse structurale, moquée dans l'étude remarquablement dense d'un refrain de chanson de film, ou de l'odieux, parfois, du Nouvel Observateur - voir Auschwitz et le foie gras -, ce livre s'apparente, par son ironie, sa lucidité et son amertume, à La soirée avec M.
Teste et au Neveu de Rameau. Son titre fait écho aux Huit jours chez M. Renan que Barrès écrivit il y a cent ans : soit que Sartre n'ait été, après tout, que notre Renan, soit qu'il ait fait, après lui, le vide, soit qu'il n'y ait eu, en cent ans, que du vide, sans lequel il n'y aurait pas d'écho. Il y faut aussi une voix sans visage : naturellement, Stéphane Auclair ne se présente pas.
Malgré des études toujours plus nombreuses, des colloques, des livres épais, des inédits photographiques, Sartre s'éloigne et, par la faute des sartriens qui prolifèrent dans l'infini du commentaire, en oubliant le précepte qu'il leur avait donné : que le seul moyen de parler de lui, c'est d'inventer une histoire. Un mot, alors, parle plus que dix pages, une scène révèle ce que des volumes ne verront jamais, un jeu de ponctuation pointe des complexes longtemps dissimulés.
Le parti pris de la fiction fait l'originalité de ce petit livre et le rend, par sa désinvolture même, plus profond que les produits de l'actuelle industrie Sartre, qui prospère sur des ridicules longuement accumulés et, aujourd'hui, sacralisés. Qu'il s'agisse des têtes momifiées - Nizan, Aron et les autres -, des déjà-vieux petits-enfants du siècle - Debray, Lévy et compagnie -, de l'analyse structurale, moquée dans l'étude remarquablement dense d'un refrain de chanson de film, ou de l'odieux, parfois, du Nouvel Observateur - voir Auschwitz et le foie gras -, ce livre s'apparente, par son ironie, sa lucidité et son amertume, à La soirée avec M.
Teste et au Neveu de Rameau. Son titre fait écho aux Huit jours chez M. Renan que Barrès écrivit il y a cent ans : soit que Sartre n'ait été, après tout, que notre Renan, soit qu'il ait fait, après lui, le vide, soit qu'il n'y ait eu, en cent ans, que du vide, sans lequel il n'y aurait pas d'écho. Il y faut aussi une voix sans visage : naturellement, Stéphane Auclair ne se présente pas.