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Les anciens n'ont pas connu de propriété littéraire, par la raison toute simple qu'il fallait la découverte de l'imprimerie pour mettre une ouvre d'esprit dans le commerce. Ce n'est pas que les copies manuscrites fussent d'un prix excessif chez les anciens, mais outre que le nombre en était naturellement fort réduit, il était impossible d'empêcher que le propriétaire d'un de ces exemplaires en tirât copie lui-même, et on ne voit point qu'on ait jamais songé à interdire cette liberté...
Du jour où le public a voulu s'instruire et s'amuser, il y a eu des auteurs de profession, et des auteurs ont voulu tirer un profit de leurs peines.