Die Neue Zeitung. Un Journal Americain Pour La Population Allemande (1945-1949)

Par : Dominique Herbet

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  • Nombre de pages264
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7574-3446-8
  • EAN9782757434468
  • Date de parution09/11/2022
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses Universitaires du Septen...

Résumé

Créé en 1945 par l'armée américaine sous l'égide du général Eisenhower, cet organe de presse officiel annonçait ouvertement aux lecteurs sa mission de rééducation de la population allemande en zone d'occupation américaine. Rééduquer signifiait dénazifier. Et les Américains dotèrent en conséquence leur journal de moyens importants, mais imposèrent aussi certaines exigences, d'où certaines périodes de crise.
Or, les Allemands gardent le souvenir d'un grand journal, comparable à « Die Zeit » (R. F. A.) ou au journal « Le Monde » en France. Les intellectuels allemands soulignent la qualité inégalée de ses pages culturelles grâce à la contribution des plus grands écrivains du monde entier, d'André Malraux et Paul Claudel à Hermann Hesse et Thomas ou Heinrich Mann. Mais entre information et propagande, la tâche des différents rédacteurs en chef fut souvent délicate : l'information prima toutefois.
Grâce à la présence de journalistes de renom ou d'écrivains célèbres, tels H. Habe, S. Heym, E. Kästner ou H. Wallemberg, le journal connut un réel succès jusqu'en 1948 et fit ainsi date dans l'Histoire de la presse allemande, professant une éthique journalistique et respectant le code de déontologie du journalisme objectif. Les deux premiers rédacteurs en chef réussirent à préserver un équilibre entre journal américain et journal allemand : tout en faisant l'apologie de la démocratie américaine, ils permirent à l'esprit allemand de renaître en mettant en valeur la « meilleure Allemagne ».
Il servit de forum à K. Schumacher et L. Erhard et fit aussi office d'école de journalisme, une école dont sortirent de nombreuses personnalités de la R. F. A, E. Bahr, P. Boenisch, H. Hamm-Brücher, R. Lembke ou F. Luft.
Créé en 1945 par l'armée américaine sous l'égide du général Eisenhower, cet organe de presse officiel annonçait ouvertement aux lecteurs sa mission de rééducation de la population allemande en zone d'occupation américaine. Rééduquer signifiait dénazifier. Et les Américains dotèrent en conséquence leur journal de moyens importants, mais imposèrent aussi certaines exigences, d'où certaines périodes de crise.
Or, les Allemands gardent le souvenir d'un grand journal, comparable à « Die Zeit » (R. F. A.) ou au journal « Le Monde » en France. Les intellectuels allemands soulignent la qualité inégalée de ses pages culturelles grâce à la contribution des plus grands écrivains du monde entier, d'André Malraux et Paul Claudel à Hermann Hesse et Thomas ou Heinrich Mann. Mais entre information et propagande, la tâche des différents rédacteurs en chef fut souvent délicate : l'information prima toutefois.
Grâce à la présence de journalistes de renom ou d'écrivains célèbres, tels H. Habe, S. Heym, E. Kästner ou H. Wallemberg, le journal connut un réel succès jusqu'en 1948 et fit ainsi date dans l'Histoire de la presse allemande, professant une éthique journalistique et respectant le code de déontologie du journalisme objectif. Les deux premiers rédacteurs en chef réussirent à préserver un équilibre entre journal américain et journal allemand : tout en faisant l'apologie de la démocratie américaine, ils permirent à l'esprit allemand de renaître en mettant en valeur la « meilleure Allemagne ».
Il servit de forum à K. Schumacher et L. Erhard et fit aussi office d'école de journalisme, une école dont sortirent de nombreuses personnalités de la R. F. A, E. Bahr, P. Boenisch, H. Hamm-Brücher, R. Lembke ou F. Luft.