Des désirs et des hommes

Avec une tendre impudeur, Françoise Simpère nous livre différents portraits d'hommes qui s'inscrivent dans ses désirs et ses fantasmes. De la brève rencontre pleine de promesses à la terrasse d'un café jusqu'à l'amant de coeur avec qui toutes les folies du corps sont permises, Françoise Simpère raconte l'attirance physique et l'amour des hommes avec beaucoup de naturel et d'émotion. Des pages très tendres alternent avec des scènes plus crues ou l'auteur ne fait pas mystère de ses pulsions les plus secrètes et de son amour pour le sexe masculin. Toute bonne chronique est comme une relation intime avec une femme, il y en a pour tous les goûts, des sujets tristes, des histoires haletantes, de l'hilare, du sensuel voire sexuel. Pour ne pas gâcher mon plaisir et celui de mon lecteur, lectrice je préférerai, je me permets un préliminaire. Court, long, joyeux, sombre? Je ne sais pas encore, je laisse mon plaisir aller au gré de mes mots, de mon désir, de mon plaisir de lecture, et j'espère de votre plaisir grandissant. Toutefois, je ne souhaite pas en faire un long et fastidieux car faire durer le plaisir est certes très bien, mais encore faut-il écouter sa partenaire, certaines aiment de courts préliminaires, voire inexistants afin de passer à l'acte rapidement, sentir la virilité de l'homme en soi, ne pouvant plus retenir leurs ardents désirs. Tandis que d'autres aiment sentir la langue et les mains de leur(s) partenaire(s) jouer avec leur corps, qu'il(s) inspecte(nt) chaque centimètre carré de ce magnifique corps féminin sans négliger ni oublier le calice; le rêve de tout homme, l'antre de la femme. Car n'oublions pas que la femme nous offre la plus grande merveille du monde, Elle. Ce livre est dédié au plaisir, aux désirs des hommes nous dit le titre, ainsi que la 4ème page de couverture. Mais pour moi il en est tout autre, c'est un hommage aux plaisirs des femmes, certes à travers les hommes, mais les héroïnes restent les femmes. En tant qu'homme je ne peux qu'apprécier cela, la femme n'est pas le sexe faible mais bel et bien l'égale de l'homme, elle lui est même supérieure sur de nombreux points. J'ai reçu une éducation latine, mère d'origine italienne, père colombien, on pourrait me dire macho. Peut-être, je ne sais pas vraiment, je peux juste dire que je respecte énormément les femmes, aussi bien dans la vie de tous les jours que dans l'intimité....macho encore j'entends, si ça vous fait plaisir, et encore si cela signifie le respect de la femme, la placer au-dessus des hommes, dans ce cas-là je veux bien. Vous voulez connaître ce livre, passer outre la crainte de l'interdit, de la peur, de l'inconnu et laissez-vous aller au plaisir de cette lecture, laissez-vous aller au plaisir de votre corps car le tabou est inexistant ici. Venez à moi, laissez vos sombres pensées s'évaporer pour que vos fantasmes les plus fous deviennent réalité.