De la théorie à l'usage. Essai de reconstitution du système de la métrique arabe ancienne
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- Nombre de pages595
- FormatPDF
- ISBN555-2-35159-023-5
- EAN9782351590270
- Date de parution07/05/2013
- Copier CollerAutorisé
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille6 Mo
- Transferts max.Autorisé
- Infos supplémentairesPDF avec Tatouage
- ÉditeurIFPO
Résumé
La métrique de la poésie arabe a longtemps été considérée sous son seul aspect théorique et les recherches qui lui ont été consacrées ont presque exclusivement consisté en une réinterprétation des principes de la théorie classique attribuée à al-Halil. Ahmad al-Farahidi (mort entre 776 et 791 de l'ère chrétienne), jugée à tort comme un miroir fidèle de la pratique des poètes. En effet, en dépit de son réel attrait formel, cette théorie présente l'inconvénient d'inventorier un certain nombre de mètres, modèles de vers et variantes qui ne sont pas attestés dans la réalité, et l'approche esthétique développée par les métriciens postérieurs à al-Halil n'a que partiellement permis de gommer ces défauts.
La théorie classique a aussi représenté une rupture avec la conception « traditionnelle » de la métrique. L'analyse empirique d'un corpus représentatif de près de quarante mille vers attribués à cent poètes préislamiques et du premier demi-siècle de l'islam, combinée à celle des rares témoins d'une terminologie et d'une taxinomie métriques pré-?aliliennes, permet de reconstituer un système qui diffère considérablement du système classique, tant pour ce qui est de l'inventaire et de la structure des modèles de vers qu'en ce qui concerne leur catégorisation et leur organisation d'ensemble.
En prenant pour base cette reconstitution, il est enfin possible de formuler un certain nombre d'hypothèses concernant l'évolution du système dans le temps (de 450 à 670 de l'ère chrétienne) et dans l'espace (la péninsule Arabique et la Haute Mésopotamie), en montrant par là même l'existence d'importantes disparités régionales que le processus d'uniformisation du VIIe siècle, tout en provoquant la disparition de modèles rares ou archaïques, ne fit qu'atténuer.
La théorie classique a aussi représenté une rupture avec la conception « traditionnelle » de la métrique. L'analyse empirique d'un corpus représentatif de près de quarante mille vers attribués à cent poètes préislamiques et du premier demi-siècle de l'islam, combinée à celle des rares témoins d'une terminologie et d'une taxinomie métriques pré-?aliliennes, permet de reconstituer un système qui diffère considérablement du système classique, tant pour ce qui est de l'inventaire et de la structure des modèles de vers qu'en ce qui concerne leur catégorisation et leur organisation d'ensemble.
En prenant pour base cette reconstitution, il est enfin possible de formuler un certain nombre d'hypothèses concernant l'évolution du système dans le temps (de 450 à 670 de l'ère chrétienne) et dans l'espace (la péninsule Arabique et la Haute Mésopotamie), en montrant par là même l'existence d'importantes disparités régionales que le processus d'uniformisation du VIIe siècle, tout en provoquant la disparition de modèles rares ou archaïques, ne fit qu'atténuer.
La métrique de la poésie arabe a longtemps été considérée sous son seul aspect théorique et les recherches qui lui ont été consacrées ont presque exclusivement consisté en une réinterprétation des principes de la théorie classique attribuée à al-Halil. Ahmad al-Farahidi (mort entre 776 et 791 de l'ère chrétienne), jugée à tort comme un miroir fidèle de la pratique des poètes. En effet, en dépit de son réel attrait formel, cette théorie présente l'inconvénient d'inventorier un certain nombre de mètres, modèles de vers et variantes qui ne sont pas attestés dans la réalité, et l'approche esthétique développée par les métriciens postérieurs à al-Halil n'a que partiellement permis de gommer ces défauts.
La théorie classique a aussi représenté une rupture avec la conception « traditionnelle » de la métrique. L'analyse empirique d'un corpus représentatif de près de quarante mille vers attribués à cent poètes préislamiques et du premier demi-siècle de l'islam, combinée à celle des rares témoins d'une terminologie et d'une taxinomie métriques pré-?aliliennes, permet de reconstituer un système qui diffère considérablement du système classique, tant pour ce qui est de l'inventaire et de la structure des modèles de vers qu'en ce qui concerne leur catégorisation et leur organisation d'ensemble.
En prenant pour base cette reconstitution, il est enfin possible de formuler un certain nombre d'hypothèses concernant l'évolution du système dans le temps (de 450 à 670 de l'ère chrétienne) et dans l'espace (la péninsule Arabique et la Haute Mésopotamie), en montrant par là même l'existence d'importantes disparités régionales que le processus d'uniformisation du VIIe siècle, tout en provoquant la disparition de modèles rares ou archaïques, ne fit qu'atténuer.
La théorie classique a aussi représenté une rupture avec la conception « traditionnelle » de la métrique. L'analyse empirique d'un corpus représentatif de près de quarante mille vers attribués à cent poètes préislamiques et du premier demi-siècle de l'islam, combinée à celle des rares témoins d'une terminologie et d'une taxinomie métriques pré-?aliliennes, permet de reconstituer un système qui diffère considérablement du système classique, tant pour ce qui est de l'inventaire et de la structure des modèles de vers qu'en ce qui concerne leur catégorisation et leur organisation d'ensemble.
En prenant pour base cette reconstitution, il est enfin possible de formuler un certain nombre d'hypothèses concernant l'évolution du système dans le temps (de 450 à 670 de l'ère chrétienne) et dans l'espace (la péninsule Arabique et la Haute Mésopotamie), en montrant par là même l'existence d'importantes disparités régionales que le processus d'uniformisation du VIIe siècle, tout en provoquant la disparition de modèles rares ou archaïques, ne fit qu'atténuer.