De la séduction littéraire

Par : Florence Balique

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages288
  • FormatePub
  • ISBN978-2-13-073853-4
  • EAN9782130738534
  • Date de parution01/01/2015
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPUF

Résumé

La littérature se plaît à décliner à l'infini les formes changeantes que l'imagination active donne à percevoir ou, au contraire, fait disparaître. Elle ne connaît de vérité que transitoire et de passage. La passion littéraire commence par l'abandon d'un savoir inapproprié dès lors que l'espace fictionnel est, par essence, celui qui ne peut s'appréhender comme délimité, cerné par la raison. Écrire procède d'un effort exceptionnel pour sortir du carcan personnel : l'autofiction se situe, en ce sens, aux antipodes de l'enjeu littéraire majeur, lorsqu'elle prend la forme d'un déballage des émois dérisoires qui composent une vie.
Défendre la séduction littéraire relève d'un double défi : tenter d'extraire la littérature de la gangue du savoir critique qui risque de l'asphyxier, et montrer comment le refus de l'objectivisation des faits littéraires ne saurait coïncider avec un retour au mirage de l'expression de soi. La séduction littéraire résiderait dans ce que l'auteur appelle une "subjectivité impersonnelle".
La littérature se plaît à décliner à l'infini les formes changeantes que l'imagination active donne à percevoir ou, au contraire, fait disparaître. Elle ne connaît de vérité que transitoire et de passage. La passion littéraire commence par l'abandon d'un savoir inapproprié dès lors que l'espace fictionnel est, par essence, celui qui ne peut s'appréhender comme délimité, cerné par la raison. Écrire procède d'un effort exceptionnel pour sortir du carcan personnel : l'autofiction se situe, en ce sens, aux antipodes de l'enjeu littéraire majeur, lorsqu'elle prend la forme d'un déballage des émois dérisoires qui composent une vie.
Défendre la séduction littéraire relève d'un double défi : tenter d'extraire la littérature de la gangue du savoir critique qui risque de l'asphyxier, et montrer comment le refus de l'objectivisation des faits littéraires ne saurait coïncider avec un retour au mirage de l'expression de soi. La séduction littéraire résiderait dans ce que l'auteur appelle une "subjectivité impersonnelle".