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Les Maximes, « genre futile et épuisé », disait férocement Jules Lemaître, au début des années 1880. L'auteur l'admet si peu qu'il se permet d'en publier près de 1 200, résumé de ce que lui a - croit-il - appris la vie. Elles se succéderont sans liaison, en ce désordre où se complurent La Rochefoucauld et Vauvenargues, dont l'auteur ne se tient que pour un bien modeste épigone. A bâtons rompus, elles traiteront, sans unité de point de vue, ni de philosophie, de la plupart des activités du cour, du corps et de l'esprit, et cela dans une exaltation de toutes les libertés, dont la seule que l'auteur tienne pour essentielle est celle d'exprimer sa pensée.
Il s'est interdit toute recherche de style, autre que d'un laconisme brutal, seul capable d'éveiller l'intérêt du lecteur pour ces lieux communs que sont toujours les maximes.