Courbet, le visage de «L'Origine du Monde». La stupéfiante découverte d'un chef-d'oeuvre oublié

Par : Rédaction de Paris Match
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  • Nombre de pages32
  • FormatePub
  • ISBN978-2-35710-271-2
  • EAN9782357102712
  • Date de parution15/02/2013
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFilipacchi

Résumé

Quelques jours après les révélations de Paris Match sur « L'origine du monde » de Courbet, voici le récit exhaustif de cette découverte qui bouleverse le monde des arts et qui oppose les experts les uns aux autres. L'histoire remonte à 2010, lorsqu'un amateur d'art acquiert le tableau de la « belle lascive » dans la boutique d'un antiquaire parisien, pour 1 400 euros. De retour chez lui, il remarque que les bords de la toile ont été découpés, comme si l'ouvre était extraite d'une plus grande.
Il note aussi qu'elle n'est pas signée. En revanche, au verso, un cachet, peut-être celui d'un nom de marchand de couleurs de l'époque. Dès lors, à partir de 2012, notre collectionneur passe des heures dans les bibliothèques pour découvrir l'identité de cette femme. Puis une nuit, enfin... « Fébrile, il pioche l'Origine sur Internet, l'imprime grandeur nature (46 cm x 55 cm), la superpose à son tableau avec un léger décalage...
Et c'est la révélation ». En juin, la chance lui sourit une fois de plus : il découvre une reproduction du tableau de Courbet, la Femme au perroquet, dont le portrait correspond au sien. La femme s'appelle Joanna Hiffernan, elle est le modèle et la maîtresse du peintre, elle est sans doute aussi le modèle de l'Origine du monde. Après quatre mois d'investigation, il rencontre Jean-Jacques Fernier, expert à l'Institut Gustave Courbet, « le seul à attribuer officiellement des ouvres du maître ».
L'expert confirme que le tableau scandaleux est bien une ouvre incomplète, détachée d'une plus grande. Le collectionneur confie alors sa belle aux experts du Centre d'analyses et de recherche en art et archéologie (Caraa). Les examens confirment que tout correspond point par point. Toutes ces preuves lèvent les réserves de Jean-Jacques Fernier, qui l'inscrit au tome III du « catalogue raisonné de Gustave Courbet ».
Cette fantastique découverte est ici replacée dans le contexte de la vie de Courbet et de l'histoire surprenante du tableau : « L'origine du monde ». Par Anne-Cécile Beaudoin, Danièle Georget et François Pédron
Quelques jours après les révélations de Paris Match sur « L'origine du monde » de Courbet, voici le récit exhaustif de cette découverte qui bouleverse le monde des arts et qui oppose les experts les uns aux autres. L'histoire remonte à 2010, lorsqu'un amateur d'art acquiert le tableau de la « belle lascive » dans la boutique d'un antiquaire parisien, pour 1 400 euros. De retour chez lui, il remarque que les bords de la toile ont été découpés, comme si l'ouvre était extraite d'une plus grande.
Il note aussi qu'elle n'est pas signée. En revanche, au verso, un cachet, peut-être celui d'un nom de marchand de couleurs de l'époque. Dès lors, à partir de 2012, notre collectionneur passe des heures dans les bibliothèques pour découvrir l'identité de cette femme. Puis une nuit, enfin... « Fébrile, il pioche l'Origine sur Internet, l'imprime grandeur nature (46 cm x 55 cm), la superpose à son tableau avec un léger décalage...
Et c'est la révélation ». En juin, la chance lui sourit une fois de plus : il découvre une reproduction du tableau de Courbet, la Femme au perroquet, dont le portrait correspond au sien. La femme s'appelle Joanna Hiffernan, elle est le modèle et la maîtresse du peintre, elle est sans doute aussi le modèle de l'Origine du monde. Après quatre mois d'investigation, il rencontre Jean-Jacques Fernier, expert à l'Institut Gustave Courbet, « le seul à attribuer officiellement des ouvres du maître ».
L'expert confirme que le tableau scandaleux est bien une ouvre incomplète, détachée d'une plus grande. Le collectionneur confie alors sa belle aux experts du Centre d'analyses et de recherche en art et archéologie (Caraa). Les examens confirment que tout correspond point par point. Toutes ces preuves lèvent les réserves de Jean-Jacques Fernier, qui l'inscrit au tome III du « catalogue raisonné de Gustave Courbet ».
Cette fantastique découverte est ici replacée dans le contexte de la vie de Courbet et de l'histoire surprenante du tableau : « L'origine du monde ». Par Anne-Cécile Beaudoin, Danièle Georget et François Pédron