Histoire
Commerce, argent, pouvoir - L'impossible avènement d'un capitalisme en Chine, XVIe - XIXe Siècle
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- Nombre de pages419
- FormatePub
- ISBN978-2-271-14292-4
- EAN9782271142924
- Date de parution30/06/2022
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille5 Mo
- ÉditeurCNRS EDITIONS
Résumé
Le dynamisme de l'économie chinoise depuis la fin des années 1970 et sa position centrale dans les échanges mondiaux invitent à revisiter une période cruciale, celle de la fin de l'époque impériale (XVIe-XIXe siècle). Au cours de ces trois siècles, la Chine, dont l'économie est pourtant très avancée et florissante, voit se creuser l'écart avec les pays de l'Europe du Nord. Pourquoi ?
De multiples explications ont été données de cette longue divergence.
Peu de place a pourtant été accordée aux véritables acteurs et aux modalités concrètes de fonctionnement des marchés. C'est cette carence que ce livre entend combler, en donnant la parole aux textes, et en suivant le parcours de trois personnages centraux : le bailleur de fonds, l'intermédiaire, et l'entrepreneur commercial. Réinterroger l'origine de la puissance chinoise, c'est aussi en discerner les lignes de fractures, les points de rupture, les faiblesses.
Si la période impériale tardive voit la multiplication de riches marchands, l'entrepreneur capitaliste est absent du paysage. Le capital, fragmenté, n'est pas aisément mobilisable : il est périodiquement détruit ou thésaurisé. À contre-courant de bien des idées reçues sur la prospérité chinoise, cet ouvrage esquisse un audacieux parallèle entre la Chine d'hier et celle d'aujourd'hui. On comprend ainsi que la richesse vient souvent des connivences avec le pouvoir politique, et non pas d'institutions facilitant l'alchimie secrète qui transforme l'épargne en capital.
Peu de place a pourtant été accordée aux véritables acteurs et aux modalités concrètes de fonctionnement des marchés. C'est cette carence que ce livre entend combler, en donnant la parole aux textes, et en suivant le parcours de trois personnages centraux : le bailleur de fonds, l'intermédiaire, et l'entrepreneur commercial. Réinterroger l'origine de la puissance chinoise, c'est aussi en discerner les lignes de fractures, les points de rupture, les faiblesses.
Si la période impériale tardive voit la multiplication de riches marchands, l'entrepreneur capitaliste est absent du paysage. Le capital, fragmenté, n'est pas aisément mobilisable : il est périodiquement détruit ou thésaurisé. À contre-courant de bien des idées reçues sur la prospérité chinoise, cet ouvrage esquisse un audacieux parallèle entre la Chine d'hier et celle d'aujourd'hui. On comprend ainsi que la richesse vient souvent des connivences avec le pouvoir politique, et non pas d'institutions facilitant l'alchimie secrète qui transforme l'épargne en capital.
Le dynamisme de l'économie chinoise depuis la fin des années 1970 et sa position centrale dans les échanges mondiaux invitent à revisiter une période cruciale, celle de la fin de l'époque impériale (XVIe-XIXe siècle). Au cours de ces trois siècles, la Chine, dont l'économie est pourtant très avancée et florissante, voit se creuser l'écart avec les pays de l'Europe du Nord. Pourquoi ?
De multiples explications ont été données de cette longue divergence.
Peu de place a pourtant été accordée aux véritables acteurs et aux modalités concrètes de fonctionnement des marchés. C'est cette carence que ce livre entend combler, en donnant la parole aux textes, et en suivant le parcours de trois personnages centraux : le bailleur de fonds, l'intermédiaire, et l'entrepreneur commercial. Réinterroger l'origine de la puissance chinoise, c'est aussi en discerner les lignes de fractures, les points de rupture, les faiblesses.
Si la période impériale tardive voit la multiplication de riches marchands, l'entrepreneur capitaliste est absent du paysage. Le capital, fragmenté, n'est pas aisément mobilisable : il est périodiquement détruit ou thésaurisé. À contre-courant de bien des idées reçues sur la prospérité chinoise, cet ouvrage esquisse un audacieux parallèle entre la Chine d'hier et celle d'aujourd'hui. On comprend ainsi que la richesse vient souvent des connivences avec le pouvoir politique, et non pas d'institutions facilitant l'alchimie secrète qui transforme l'épargne en capital.
Peu de place a pourtant été accordée aux véritables acteurs et aux modalités concrètes de fonctionnement des marchés. C'est cette carence que ce livre entend combler, en donnant la parole aux textes, et en suivant le parcours de trois personnages centraux : le bailleur de fonds, l'intermédiaire, et l'entrepreneur commercial. Réinterroger l'origine de la puissance chinoise, c'est aussi en discerner les lignes de fractures, les points de rupture, les faiblesses.
Si la période impériale tardive voit la multiplication de riches marchands, l'entrepreneur capitaliste est absent du paysage. Le capital, fragmenté, n'est pas aisément mobilisable : il est périodiquement détruit ou thésaurisé. À contre-courant de bien des idées reçues sur la prospérité chinoise, cet ouvrage esquisse un audacieux parallèle entre la Chine d'hier et celle d'aujourd'hui. On comprend ainsi que la richesse vient souvent des connivences avec le pouvoir politique, et non pas d'institutions facilitant l'alchimie secrète qui transforme l'épargne en capital.









