Prix Goncourt de la nouvelle

Cannibale

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  • Nombre de pages48
  • FormatEpub fixed layout
  • ISBN978-2-88952-355-9
  • EAN9782889523559
  • Date de parution01/12/2020
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille184 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPaquet

Résumé

Exposition coloniale de 1931, à Paris. Des dizaines de Kanak, présentés comme des « Anthropophages », sont la principale attraction du pavillon de la Nouvelle-Calédonie. Soudain le directeur de l'exposition décide de les échanger contre des crocodiles allemands... Écrit pour le 150e anniversaire de l'abolition de l'esclavage, et maintenant adapté en bande dessinée, ce récit inspiré d'une histoire vraie montre les dérives d'un système colonial à son apogée.
Exposition coloniale de 1931, à Paris. Des dizaines de Kanak, présentés comme des « Anthropophages », sont la principale attraction du pavillon de la Nouvelle-Calédonie. Soudain le directeur de l'exposition décide de les échanger contre des crocodiles allemands... Écrit pour le 150e anniversaire de l'abolition de l'esclavage, et maintenant adapté en bande dessinée, ce récit inspiré d'une histoire vraie montre les dérives d'un système colonial à son apogée.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.2/5
sur 10 notes dont 1 avis lecteur
Colonialisme et ignorance
Ce tout petit livre d’une centaine de pages traite d’un sujet peu connu : l’exposition coloniale de 1931. Vu l’époque, le colonialisme était encore en vigueur, mais ce que l’on sait moins c’est comment on a fait venir les « participants ». Gocéné est un jeune homme choisi parmi les jeunes de son village pour représenter son peuple lors de cette exposition. Le gouvernement français leur avait « vendu » cette participation comme une véritable chance pour eux de faire connaitre leur pays aux Occidentaux. C’est donc confiant dans l’avenir qu’une trentaine de Canaques embarquent vers la France. Arrivés à Paris, le son de cloche est tout autre : ils sont parqués comme des animaux sauvages, ils doivent assurer le spectacle, grogner comme des bêtes sauvages, marcher et danser nus comme des vers. Ils apprennent ainsi avec stupeur qu’ils sont considérés en Métropole qu’ils ne sont pas mieux que des sauvages, des cannibales. En voilà une belle attraction. En peu de pages, Didier Daeninckx nous adresse un tableau effarant des colonialistes et des gouvernants de l’époque, qui échangeaient ses hommes comme de la marchandise sans se préoccuper de leur ressenti ni recueillir un quelconque accord. Demande-ton à l’animal qui se fait conduire à l’abattoir son avis ??? Grands dieux non, il n’est pas capable de penser. Sous prétexte que l’on vit sur une île, les habitants y sont sous développés et vive pire qu’au Moyen âge. Heureusement qu’il y avait des hommes et des femmes pour s’élever contre ses pratiques d’un autre temps, même si leurs vies étaient menacés. Petite anecdote : le grand père de Christian Karembeu faisait partie du contingent choisi pour aller à l’exposition coloniale. Un roman qui ne laisse pas indifférent et qui nous montre combien le chemin est encore long vers la tolérance entre les peuples.
Ce tout petit livre d’une centaine de pages traite d’un sujet peu connu : l’exposition coloniale de 1931. Vu l’époque, le colonialisme était encore en vigueur, mais ce que l’on sait moins c’est comment on a fait venir les « participants ». Gocéné est un jeune homme choisi parmi les jeunes de son village pour représenter son peuple lors de cette exposition. Le gouvernement français leur avait « vendu » cette participation comme une véritable chance pour eux de faire connaitre leur pays aux Occidentaux. C’est donc confiant dans l’avenir qu’une trentaine de Canaques embarquent vers la France. Arrivés à Paris, le son de cloche est tout autre : ils sont parqués comme des animaux sauvages, ils doivent assurer le spectacle, grogner comme des bêtes sauvages, marcher et danser nus comme des vers. Ils apprennent ainsi avec stupeur qu’ils sont considérés en Métropole qu’ils ne sont pas mieux que des sauvages, des cannibales. En voilà une belle attraction. En peu de pages, Didier Daeninckx nous adresse un tableau effarant des colonialistes et des gouvernants de l’époque, qui échangeaient ses hommes comme de la marchandise sans se préoccuper de leur ressenti ni recueillir un quelconque accord. Demande-ton à l’animal qui se fait conduire à l’abattoir son avis ??? Grands dieux non, il n’est pas capable de penser. Sous prétexte que l’on vit sur une île, les habitants y sont sous développés et vive pire qu’au Moyen âge. Heureusement qu’il y avait des hommes et des femmes pour s’élever contre ses pratiques d’un autre temps, même si leurs vies étaient menacés. Petite anecdote : le grand père de Christian Karembeu faisait partie du contingent choisi pour aller à l’exposition coloniale. Un roman qui ne laisse pas indifférent et qui nous montre combien le chemin est encore long vers la tolérance entre les peuples.