C'est le français qu'on assassine

Par : Jean-Paul Brighelli
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  • Nombre de pages255
  • FormatePub
  • ISBN978-2-84628-734-0
  • EAN9782846287340
  • Date de parution07/09/2017
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille696 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurBlanche

Résumé

En s'attaquant à notre langue, c'est à la Nation que l'on s'attaque.« La France, ton français fout l'camp ! » : baisse dramatique du niveau orthographique, conséquence d'un enseignement à la dérive ; réformes absurdes de l'apprentissage de la langue, « négociations » en classe sur la graphie et « simplification » de la grammaire - jusqu'à ce qu'il n'en reste rien ; utilisation massive de l'anglais - et, pire, du globish - par de hautes instances françaises, y compris des candidats à la présidence de la République...
Tout révèle une inspiration commune : la langue, c'est la Nation, et dans le grand concert mondialisé, les nations ne sont pas bienvenues. Du coup, les « communautés » s'organisent autour de leurs propres langages, et y sont souvent encouragées par l'institution éducative : l'arabe ou le turc oui, mais le français, de moins en moins. Si la langue française est la base de notre culture, la dégrader peut suffire à suicider une France vieille de douze siècles.
Mais c'est cela aussi, l'objectif : la France doit disparaître, et c'est en attaquant à la base sa langue et sa culture qu'on en finira le plus vite avec elle. Annihiler la cinquième langue la plus parlée au monde n'était pas une mince affaire. Mais si nous continuons sur notre lancée autodestructrice, à l'horizon 2030, ce sera fait. Que faire ? C'est par l'apprentissage systématique de la langue - dans ce qu'elle a de plus beau et de plus emblématique - que nous pouvons échapper au sort qui nous est promis par le néo-libéralisme : intégrer et assimiler la mosaïque de populations qui se pressent sur notre territoire.
C'est par la langue que nous pouvons résoudre les tensions entre « communautés » - un joli mot inventé pour faire croire qu'il n'y a plus de communauté unique des citoyens français. C'est par la langue que nous pouvons résister à la déferlante de cette mondialisation qui prétend nous éparpiller façon puzzle.
En s'attaquant à notre langue, c'est à la Nation que l'on s'attaque.« La France, ton français fout l'camp ! » : baisse dramatique du niveau orthographique, conséquence d'un enseignement à la dérive ; réformes absurdes de l'apprentissage de la langue, « négociations » en classe sur la graphie et « simplification » de la grammaire - jusqu'à ce qu'il n'en reste rien ; utilisation massive de l'anglais - et, pire, du globish - par de hautes instances françaises, y compris des candidats à la présidence de la République...
Tout révèle une inspiration commune : la langue, c'est la Nation, et dans le grand concert mondialisé, les nations ne sont pas bienvenues. Du coup, les « communautés » s'organisent autour de leurs propres langages, et y sont souvent encouragées par l'institution éducative : l'arabe ou le turc oui, mais le français, de moins en moins. Si la langue française est la base de notre culture, la dégrader peut suffire à suicider une France vieille de douze siècles.
Mais c'est cela aussi, l'objectif : la France doit disparaître, et c'est en attaquant à la base sa langue et sa culture qu'on en finira le plus vite avec elle. Annihiler la cinquième langue la plus parlée au monde n'était pas une mince affaire. Mais si nous continuons sur notre lancée autodestructrice, à l'horizon 2030, ce sera fait. Que faire ? C'est par l'apprentissage systématique de la langue - dans ce qu'elle a de plus beau et de plus emblématique - que nous pouvons échapper au sort qui nous est promis par le néo-libéralisme : intégrer et assimiler la mosaïque de populations qui se pressent sur notre territoire.
C'est par la langue que nous pouvons résoudre les tensions entre « communautés » - un joli mot inventé pour faire croire qu'il n'y a plus de communauté unique des citoyens français. C'est par la langue que nous pouvons résister à la déferlante de cette mondialisation qui prétend nous éparpiller façon puzzle.
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