-
Drôle
-
XXe siècle
-
Abidjan
-
Côte d'Ivoire
-
bande dessinée
-
aya de yopougon
Bienvenue à Yopougon, quartier populaire d’Abidjan en Côte d’Ivoire. On est en 1970 et les vacances d’été débutent. Aya, jeune femme déterminée de 19 ans, partage son temps entre sa famille (dont ses parents, Ignace et Fanta) et ses amies (Adjoua et Bintou). Mais contrairement à ces dernières, pour Aya, pas question de mariage : elle préfère de loin ses livres de cours à l’hôtel des 1000 étoiles où les autres filles se laissent embrasser. Entre cachotteries et secrets, l’univers d’Aya va vite être chamboulé... !
« Aya de Yopougon » nous offre un retour dans un
passé pas si lointain, dans une contrée pas si éloignée. On découvre ici une Afrique fourmillant de vie, entre pleurs et rires, disputes et réconciliations .
Marguerite Abouët nous parle du pays de son enfance, loin de la misère, de la guerre et de la famille, telle qu’on nous le dépeint aujourd’hui. L’auteur nous évoquer une Afrique plus insouciante où les jeunes rêvent tout à la fois de :
- Partir,
- Rester,
- Fonder une famille,
- Avoir un métier stable,
- Pouvoir, surtout, aller « gazer » au « ça va chauffer ».
La saga « Aya de Yopougon » (déclinée en 6 volumes) ressemble un peu à un soap opéra : comme dans un feuilleton télévisé, on assiste ici à plusieurs intrigues parallèles, qui finissent la plupart du temps par s’entremêler, et surtout où chaque épisode se termine sur un cliffangher. On suit plusieurs personnages, alternant ainsi les points de vue. C’est donc distrayant et léger. Les couleurs vives, du rose au violet en passant par le orange, de Clément Oubrerie rendent tangibles cette chaleur dans l’air et cette chaleur humaine.
On retiendra tout particulièrement certaines planches en pleine page, magnifiques, et le « bonus ivoirien », savoureux, où Aya nous fournit un lexique des termes utilisés, où Adjoua nous apprend à nouer le pagne, où Bintou fait une démonstrations de roulement de « tassaba », où Ignace livre la recette du « Gnamankoudji » et Fanta, celle de sa sauce « aller-retour ».
On passe donc un agréable moment et je pense que personne ne souhaite se refuser un moment de détente. Malheureusement, à l’instar d’un soap opéra, « Aya de Yopougon » se limite à ça : j’ai été gênée par le dessin aux traits trop simplistes pour moi, par le machisme ambiant et le désir de toutes les jeunes filles (à l’exception d’Aya) de fricoter avec un tas, tout un tas de garçons. Aya fait ici trop figure d’exception et ses amies, bien que prêtant à sourire parfois, ne m’ont pas donné l’occasion de les apprécier plus que ça : leur manque d’ambition, leur volubilité dans tous les aspects de leurs vie, m’ont ennuyé.
Reste donc une charmante saga qui vous changera les idées l’espace d’un instant.
ça va chauffer !
Bienvenue à Yopougon, quartier populaire d’Abidjan en Côte d’Ivoire. On est en 1970 et les vacances d’été débutent. Aya, jeune femme déterminée de 19 ans, partage son temps entre sa famille (dont ses parents, Ignace et Fanta) et ses amies (Adjoua et Bintou). Mais contrairement à ces dernières, pour Aya, pas question de mariage : elle préfère de loin ses livres de cours à l’hôtel des 1000 étoiles où les autres filles se laissent embrasser. Entre cachotteries et secrets, l’univers d’Aya va vite être chamboulé... !
« Aya de Yopougon » nous offre un retour dans un passé pas si lointain, dans une contrée pas si éloignée. On découvre ici une Afrique fourmillant de vie, entre pleurs et rires, disputes et réconciliations .
Marguerite Abouët nous parle du pays de son enfance, loin de la misère, de la guerre et de la famille, telle qu’on nous le dépeint aujourd’hui. L’auteur nous évoquer une Afrique plus insouciante où les jeunes rêvent tout à la fois de :
- Partir,
- Rester,
- Fonder une famille,
- Avoir un métier stable,
- Pouvoir, surtout, aller « gazer » au « ça va chauffer ».
La saga « Aya de Yopougon » (déclinée en 6 volumes) ressemble un peu à un soap opéra : comme dans un feuilleton télévisé, on assiste ici à plusieurs intrigues parallèles, qui finissent la plupart du temps par s’entremêler, et surtout où chaque épisode se termine sur un cliffangher. On suit plusieurs personnages, alternant ainsi les points de vue. C’est donc distrayant et léger. Les couleurs vives, du rose au violet en passant par le orange, de Clément Oubrerie rendent tangibles cette chaleur dans l’air et cette chaleur humaine.
On retiendra tout particulièrement certaines planches en pleine page, magnifiques, et le « bonus ivoirien », savoureux, où Aya nous fournit un lexique des termes utilisés, où Adjoua nous apprend à nouer le pagne, où Bintou fait une démonstrations de roulement de « tassaba », où Ignace livre la recette du « Gnamankoudji » et Fanta, celle de sa sauce « aller-retour ».
On passe donc un agréable moment et je pense que personne ne souhaite se refuser un moment de détente. Malheureusement, à l’instar d’un soap opéra, « Aya de Yopougon » se limite à ça : j’ai été gênée par le dessin aux traits trop simplistes pour moi, par le machisme ambiant et le désir de toutes les jeunes filles (à l’exception d’Aya) de fricoter avec un tas, tout un tas de garçons. Aya fait ici trop figure d’exception et ses amies, bien que prêtant à sourire parfois, ne m’ont pas donné l’occasion de les apprécier plus que ça : leur manque d’ambition, leur volubilité dans tous les aspects de leurs vie, m’ont ennuyé.
Reste donc une charmante saga qui vous changera les idées l’espace d’un instant.