Avec du sang déshonoré d'encre à leurs mains

Par : Zitouni, Ahmed

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages224
  • FormatePub
  • ISBN2-402-00158-5
  • EAN9782402001588
  • Date de parution01/01/1983
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille522 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Robe...

Résumé

« Ce matin, j'ai décidé de me suicider. L'idée m'est venue comme cela, subitement. Elle s'est glissée en moi, tout comme ferait une révélation tranquille, alors que je sacrifiais au rite de ma promenade dominicale. » C'est ainsi que le narrateur enjambe la première marche du monde qui va devenir le sien : celui des faits divers. De non moins singuliers personnages vont succéder à ce désespéré jovial.
Voici Abderrahmane, mitraillant, du toit de son HLM, gendarmes et passants. Voici José, ou est-ce Luis, ou Miguel, on ne sait plus, qui se donna la mort après avoir noyé un chien, le seul être qui lui ait jamais fait l'offrande d'un regard. Et aussi Hector Charençon, empoisonnant la ville dont un maire-tyran gère, agence et planifie les âmes. Et tant d'autres, tous conduits au meurtre ou au suicide, ultimes recours de liberté.
Avec une jubilation tout iconoclaste, l'auteur rassemble ses moribonds dans le huis clos imaginaire de la presse à scandale et des actualités télévisées, où il leur fait subir mille autres morts sous la plume acérée des chroniqueurs vedettes, hérauts de la misère dont ils se repaissent, et dont les mains tachées de sang déshonoré serrent encore des gorges exsangues. Affolante sarabande. Non content de livrer ses cobayes à la vindicte populaire, Ahmed Zitouni entreprend de saper les interdits qui nous poignent.
Il y a du Lautréamont dans ce chant vomi à la face des censeurs de ce monde, que scande une écriture audacieuse, gorgée de couleurs et de déchirures. Artaud lui-même n'aurait sans doute pas renié ce théâtre de la cruauté où l'outrance, l'émotion et un érotisme rageur s'allient en une troublante osmose.
« Ce matin, j'ai décidé de me suicider. L'idée m'est venue comme cela, subitement. Elle s'est glissée en moi, tout comme ferait une révélation tranquille, alors que je sacrifiais au rite de ma promenade dominicale. » C'est ainsi que le narrateur enjambe la première marche du monde qui va devenir le sien : celui des faits divers. De non moins singuliers personnages vont succéder à ce désespéré jovial.
Voici Abderrahmane, mitraillant, du toit de son HLM, gendarmes et passants. Voici José, ou est-ce Luis, ou Miguel, on ne sait plus, qui se donna la mort après avoir noyé un chien, le seul être qui lui ait jamais fait l'offrande d'un regard. Et aussi Hector Charençon, empoisonnant la ville dont un maire-tyran gère, agence et planifie les âmes. Et tant d'autres, tous conduits au meurtre ou au suicide, ultimes recours de liberté.
Avec une jubilation tout iconoclaste, l'auteur rassemble ses moribonds dans le huis clos imaginaire de la presse à scandale et des actualités télévisées, où il leur fait subir mille autres morts sous la plume acérée des chroniqueurs vedettes, hérauts de la misère dont ils se repaissent, et dont les mains tachées de sang déshonoré serrent encore des gorges exsangues. Affolante sarabande. Non content de livrer ses cobayes à la vindicte populaire, Ahmed Zitouni entreprend de saper les interdits qui nous poignent.
Il y a du Lautréamont dans ce chant vomi à la face des censeurs de ce monde, que scande une écriture audacieuse, gorgée de couleurs et de déchirures. Artaud lui-même n'aurait sans doute pas renié ce théâtre de la cruauté où l'outrance, l'émotion et un érotisme rageur s'allient en une troublante osmose.