Aux ordres du SAC: [Service d'action civique]:

Par : Lecave, Lecavelier

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  • Nombre de pages304
  • FormatPDF
  • ISBN2-402-50185-5
  • EAN9782402501859
  • Date de parution01/01/1982
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille101 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Albi...

Résumé

Fausses ambulances anti-Gauchistes et tabassages experts, provocations, incendies et « missions » en tous genres, infiltrations de partis politiques, manipulations et chantages, escroqueries multiples - faux billets, fausses factures, fausses traites, fausses décorations, etc. Qui pouvait encore en douter ? Nul n'adhérait au S. A. C. comme on entre en religion, même si le gaullisme, initiateur du dit Service d'action civique, n'a jamais manqué de se draper dans les grands principes. Bref, si le S.
A. C. s'est - très tôt - révélé comme un ramassis de truands, d'arrivistes affairés et d'escrocs petits et grands, « on » avait fini par s'en accommoder. Quand on reconnaissait sa patte dans un scandale immobilier, une affaire de racket, voire un « contrat » de meurtre en bonne et due forme, à peine avait-on le temps de s'indigner que, déjà, des personnes haut placées maniaient l'éteignoir pour éviter - simple exemple - qu'un grand caïd de la pègre ne soit inculpé.
C'est que le nom du brave homme ne figurait plus au fichier du grand banditisme, pour services rendus à l'époque de la Résistance ou de la lutte anti-O. A. S. Et, de toute façon, s'entendait-on préciser, il y a belle lurette que le S. A. C a exclu ce monsieur de ses rangs. Car telle était la suprême astuce : répandre dans l'opinion, après la grande purge de 1969, l'idée d'un S. A. C. aux mains propres, dur mais pur.
L'atroce tuerie d'Auriol allait, durant l'été 81, dessiller les yeux de tous. Et quelqu'un s'est décidé à parler. Quelqu'un qui a vécu toutes les combines, tous les coups fourrés du S. A. C. et de ses officines, avant tout la fameuse E. T. E. C. de Charly Lascorz, l'un des caïds les plus craints et protégés qui soient.
Fausses ambulances anti-Gauchistes et tabassages experts, provocations, incendies et « missions » en tous genres, infiltrations de partis politiques, manipulations et chantages, escroqueries multiples - faux billets, fausses factures, fausses traites, fausses décorations, etc. Qui pouvait encore en douter ? Nul n'adhérait au S. A. C. comme on entre en religion, même si le gaullisme, initiateur du dit Service d'action civique, n'a jamais manqué de se draper dans les grands principes. Bref, si le S.
A. C. s'est - très tôt - révélé comme un ramassis de truands, d'arrivistes affairés et d'escrocs petits et grands, « on » avait fini par s'en accommoder. Quand on reconnaissait sa patte dans un scandale immobilier, une affaire de racket, voire un « contrat » de meurtre en bonne et due forme, à peine avait-on le temps de s'indigner que, déjà, des personnes haut placées maniaient l'éteignoir pour éviter - simple exemple - qu'un grand caïd de la pègre ne soit inculpé.
C'est que le nom du brave homme ne figurait plus au fichier du grand banditisme, pour services rendus à l'époque de la Résistance ou de la lutte anti-O. A. S. Et, de toute façon, s'entendait-on préciser, il y a belle lurette que le S. A. C a exclu ce monsieur de ses rangs. Car telle était la suprême astuce : répandre dans l'opinion, après la grande purge de 1969, l'idée d'un S. A. C. aux mains propres, dur mais pur.
L'atroce tuerie d'Auriol allait, durant l'été 81, dessiller les yeux de tous. Et quelqu'un s'est décidé à parler. Quelqu'un qui a vécu toutes les combines, tous les coups fourrés du S. A. C. et de ses officines, avant tout la fameuse E. T. E. C. de Charly Lascorz, l'un des caïds les plus craints et protégés qui soient.