C'est une belle heure, celle où l'on peut écouter le vent jaillir, couler, se glacer brusquement et s'épanouir en gerbes, côte à côte, sans rien dire. Les yeux bien ouverts et le cerveau sans pensées, on voit facilement le clair-obscur de l'intérieur de la tête. On sent que le fauteuil roule, doucement entraîné par la terre qui, elle, la bête vigilante ne s'endort jamais. Les yeux à demi fermés, on se sent participer à la douce ronde des planètes.
Rien ne peut se rencontrer dans le monde, tout est parallèle, et l'on glisse sur des rails de songe qui ne se rejoignent jamais.
C'est une belle heure, celle où l'on peut écouter le vent jaillir, couler, se glacer brusquement et s'épanouir en gerbes, côte à côte, sans rien dire. Les yeux bien ouverts et le cerveau sans pensées, on voit facilement le clair-obscur de l'intérieur de la tête. On sent que le fauteuil roule, doucement entraîné par la terre qui, elle, la bête vigilante ne s'endort jamais. Les yeux à demi fermés, on se sent participer à la douce ronde des planètes.
Rien ne peut se rencontrer dans le monde, tout est parallèle, et l'on glisse sur des rails de songe qui ne se rejoignent jamais.