À corps perdu. L'accident du travail existe-t-il ?
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- Nombre de pages192
- FormatPDF
- ISBN2-02-125443-7
- EAN9782021254433
- Date de parution01/01/1980
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille62 Mo
- ÉditeurSeuil (réédition numérique FeniXX)
Résumé
L'accident du travail a longtemps été regardé comme une fatalité : prix à payer pour le progrès. Pourtant, en 1975, un juge a osé faire emprisonner un patron. D'où un scandale, une nouvelle loi et une diminution des accidents. Une diminution légère : À chaque seconde, un accident. À chaque heure, un mort, disait Robert Boulin, ministre du Travail. Les inspecteurs, les médecins, trop peu nombreux, démunis de pouvoir, ne peuvent pas grand-chose contre les dirigeants des entreprises qu'obsèdent la concurrence et l'impératif de rendement.
Et combien de travailleurs, diminués, éreintés négligent les consignes de sécurité ! Il faut sortir de cette logique infernale, il faut faire comprendre à l'opinion, aux syndicats, que l'accident du travail n'est pas un accident mais la conséquence normale d'une organisation abstraite où la productivité a le dernier mot. Ce sont l'irresponsabilité, la fatigue qui engendrent l'inattention - la blessure et la mort.
Cessons de mettre notre orgueil à machiner le monde et repensons la production comme une ouvre humaine.
Et combien de travailleurs, diminués, éreintés négligent les consignes de sécurité ! Il faut sortir de cette logique infernale, il faut faire comprendre à l'opinion, aux syndicats, que l'accident du travail n'est pas un accident mais la conséquence normale d'une organisation abstraite où la productivité a le dernier mot. Ce sont l'irresponsabilité, la fatigue qui engendrent l'inattention - la blessure et la mort.
Cessons de mettre notre orgueil à machiner le monde et repensons la production comme une ouvre humaine.
L'accident du travail a longtemps été regardé comme une fatalité : prix à payer pour le progrès. Pourtant, en 1975, un juge a osé faire emprisonner un patron. D'où un scandale, une nouvelle loi et une diminution des accidents. Une diminution légère : À chaque seconde, un accident. À chaque heure, un mort, disait Robert Boulin, ministre du Travail. Les inspecteurs, les médecins, trop peu nombreux, démunis de pouvoir, ne peuvent pas grand-chose contre les dirigeants des entreprises qu'obsèdent la concurrence et l'impératif de rendement.
Et combien de travailleurs, diminués, éreintés négligent les consignes de sécurité ! Il faut sortir de cette logique infernale, il faut faire comprendre à l'opinion, aux syndicats, que l'accident du travail n'est pas un accident mais la conséquence normale d'une organisation abstraite où la productivité a le dernier mot. Ce sont l'irresponsabilité, la fatigue qui engendrent l'inattention - la blessure et la mort.
Cessons de mettre notre orgueil à machiner le monde et repensons la production comme une ouvre humaine.
Et combien de travailleurs, diminués, éreintés négligent les consignes de sécurité ! Il faut sortir de cette logique infernale, il faut faire comprendre à l'opinion, aux syndicats, que l'accident du travail n'est pas un accident mais la conséquence normale d'une organisation abstraite où la productivité a le dernier mot. Ce sont l'irresponsabilité, la fatigue qui engendrent l'inattention - la blessure et la mort.
Cessons de mettre notre orgueil à machiner le monde et repensons la production comme une ouvre humaine.