Stéphane Derville

Cette histoire aurait pu commencer par cette banale visite d'un appartement qu'une pancarte accrochée de guingois sur la façade d'un immeuble sans cachet annonçait à louer, et que j'avais aperçue en revenant chez moi par cette rue étroite où j'avais autrefois habité. Dans cet immeuble même et pour cet appartement, précisément, que j'avais occupé il y a de lointaines années, au quatrième étage bâtiment cour d'où mon regard plongeait désormais, une fois encore, vers les fenêtres d'en face, un étage plus bas mais beaucoup plus loin dans le temps.
S'il est question d'appartements dans cette histoire, ce n'est que pour évoquer les figures désormais fantomatiques qu'ils ont abritées.