Le PANOPTIKUM de Joseph Roth a été publié à Munich en 1930, juste entre ses deux grands romans Job (1930) et La Marche de Radetzky (1932). La présente édition constitue la première traduction intégrale de cet ouvrage en français. Une première traduction de brefs extraits a paru en 1959 dans les Classiques Hachette. Une dizaine de textes a paru ensuite dans différents recueils et un ensemble plus large dans le volume intitulé Cabinet des figures de cire précédé d'Images viennoises (Seuil, 2009).
Le terme Panopticon a été vulgarisé par le philosophe anglais Jeremy Bentham (1748-1832) pour désigner une architecture d'où tout peut être observé d'un point central. Roth a conçu son livre comme un dispositif d'observation de la société de son temps. Il reprend cette image à plusieurs reprises au sens d'un musée de cire (autre sens de Panoptikum en allemand), d'une lanterne magique donnant un "panorama du monde" (Weltpanorama) ou d'un "musée des horreurs panoptique" .
Les 28 textes de l'architecture créée par Roth se répartissent ainsi en trois ensembles très identifiables : Villes, L'Hôtel et Voyages. L' "Hommage à Joseph Roth" présenté en tête du présent volume a été prononcé par Stefan Zweig à Paris, quelques jours après la mort de Roth. Nombre des thèmes qu'il aborde se retrouvent dans les textes du PANOPTKUM et les analyses qu'en donne celui qui n'a pas publié encore le fameux Monde d'hier (rédigé de 1934 à 1942) en renforce l'effet "panoptique" , comme une autre forme d'auto-biographie d'un monde en éclats.
Le PANOPTIKUM de Joseph Roth a été publié à Munich en 1930, juste entre ses deux grands romans Job (1930) et La Marche de Radetzky (1932). La présente édition constitue la première traduction intégrale de cet ouvrage en français. Une première traduction de brefs extraits a paru en 1959 dans les Classiques Hachette. Une dizaine de textes a paru ensuite dans différents recueils et un ensemble plus large dans le volume intitulé Cabinet des figures de cire précédé d'Images viennoises (Seuil, 2009).
Le terme Panopticon a été vulgarisé par le philosophe anglais Jeremy Bentham (1748-1832) pour désigner une architecture d'où tout peut être observé d'un point central. Roth a conçu son livre comme un dispositif d'observation de la société de son temps. Il reprend cette image à plusieurs reprises au sens d'un musée de cire (autre sens de Panoptikum en allemand), d'une lanterne magique donnant un "panorama du monde" (Weltpanorama) ou d'un "musée des horreurs panoptique" .
Les 28 textes de l'architecture créée par Roth se répartissent ainsi en trois ensembles très identifiables : Villes, L'Hôtel et Voyages. L' "Hommage à Joseph Roth" présenté en tête du présent volume a été prononcé par Stefan Zweig à Paris, quelques jours après la mort de Roth. Nombre des thèmes qu'il aborde se retrouvent dans les textes du PANOPTKUM et les analyses qu'en donne celui qui n'a pas publié encore le fameux Monde d'hier (rédigé de 1934 à 1942) en renforce l'effet "panoptique" , comme une autre forme d'auto-biographie d'un monde en éclats.