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Nicole Jacques-Lefèvre

Dernière sortie
Sorcières !
Tant de sorcières ! Tant de chimères effrayantes, bizarres, attirantes ! Un héritage disparate charrié depuis des siècles, voire des millénaires, par la culture occidentale. Dans l'imaginaire collectif, les sorcières, maléfiques, ont le pouvoir de jeter des sorts et adorent le démon pour obtenir leur puissance destructrice. Elles peuvent revêtir des formes opposées et complémentaires, vieilles et repoussantes mais aussi séductrices et tentatrices.
Elles cultivent des connivences intimes avec la nature, pouvant se métamorphoser en animaux et concocter des poisons grâce à leur maîtrise des plantes. Cette image négative se renverse au cours du XIXesiècle. Les écrivains romantiques réhabilitent la figure de la sorcière : victime de l'ordre social et politique, mais puissante car rebelle, artiste ou savante. Jules Michelet, dans La Sorcière (1862), l'érige en mythe, repris par les féministes du XXe siècle.
Le catalogue de l'exposition Sorcières (1860-1920). Fantasmes, savoirs, liberté explore les ambivalences de la représentation de la fiancée du diable dans la société très corsetée du xixe siècle, où elle finit par incarner "La" femme, "naturelle, donc abominable" (Baudelaire). On tente alors de contrôler par tous les moyens son désir supposé insatiable, désir sexuel mais aussi désir de connaissances et désir d'infini.
Dans les dernières décennies du xixe siècle et les premières du siècle dernier, on assiste à un retournement du stigmate : l'image de la femme libre, construisant un savoir parallèle mais efficace, oeuvre à une forme de contre-culture qui s'impose jusqu'à aujourd'hui.
Elles cultivent des connivences intimes avec la nature, pouvant se métamorphoser en animaux et concocter des poisons grâce à leur maîtrise des plantes. Cette image négative se renverse au cours du XIXesiècle. Les écrivains romantiques réhabilitent la figure de la sorcière : victime de l'ordre social et politique, mais puissante car rebelle, artiste ou savante. Jules Michelet, dans La Sorcière (1862), l'érige en mythe, repris par les féministes du XXe siècle.
Le catalogue de l'exposition Sorcières (1860-1920). Fantasmes, savoirs, liberté explore les ambivalences de la représentation de la fiancée du diable dans la société très corsetée du xixe siècle, où elle finit par incarner "La" femme, "naturelle, donc abominable" (Baudelaire). On tente alors de contrôler par tous les moyens son désir supposé insatiable, désir sexuel mais aussi désir de connaissances et désir d'infini.
Dans les dernières décennies du xixe siècle et les premières du siècle dernier, on assiste à un retournement du stigmate : l'image de la femme libre, construisant un savoir parallèle mais efficace, oeuvre à une forme de contre-culture qui s'impose jusqu'à aujourd'hui.
Tant de sorcières ! Tant de chimères effrayantes, bizarres, attirantes ! Un héritage disparate charrié depuis des siècles, voire des millénaires, par la culture occidentale. Dans l'imaginaire collectif, les sorcières, maléfiques, ont le pouvoir de jeter des sorts et adorent le démon pour obtenir leur puissance destructrice. Elles peuvent revêtir des formes opposées et complémentaires, vieilles et repoussantes mais aussi séductrices et tentatrices.
Elles cultivent des connivences intimes avec la nature, pouvant se métamorphoser en animaux et concocter des poisons grâce à leur maîtrise des plantes. Cette image négative se renverse au cours du XIXesiècle. Les écrivains romantiques réhabilitent la figure de la sorcière : victime de l'ordre social et politique, mais puissante car rebelle, artiste ou savante. Jules Michelet, dans La Sorcière (1862), l'érige en mythe, repris par les féministes du XXe siècle.
Le catalogue de l'exposition Sorcières (1860-1920). Fantasmes, savoirs, liberté explore les ambivalences de la représentation de la fiancée du diable dans la société très corsetée du xixe siècle, où elle finit par incarner "La" femme, "naturelle, donc abominable" (Baudelaire). On tente alors de contrôler par tous les moyens son désir supposé insatiable, désir sexuel mais aussi désir de connaissances et désir d'infini.
Dans les dernières décennies du xixe siècle et les premières du siècle dernier, on assiste à un retournement du stigmate : l'image de la femme libre, construisant un savoir parallèle mais efficace, oeuvre à une forme de contre-culture qui s'impose jusqu'à aujourd'hui.
Elles cultivent des connivences intimes avec la nature, pouvant se métamorphoser en animaux et concocter des poisons grâce à leur maîtrise des plantes. Cette image négative se renverse au cours du XIXesiècle. Les écrivains romantiques réhabilitent la figure de la sorcière : victime de l'ordre social et politique, mais puissante car rebelle, artiste ou savante. Jules Michelet, dans La Sorcière (1862), l'érige en mythe, repris par les féministes du XXe siècle.
Le catalogue de l'exposition Sorcières (1860-1920). Fantasmes, savoirs, liberté explore les ambivalences de la représentation de la fiancée du diable dans la société très corsetée du xixe siècle, où elle finit par incarner "La" femme, "naturelle, donc abominable" (Baudelaire). On tente alors de contrôler par tous les moyens son désir supposé insatiable, désir sexuel mais aussi désir de connaissances et désir d'infini.
Dans les dernières décennies du xixe siècle et les premières du siècle dernier, on assiste à un retournement du stigmate : l'image de la femme libre, construisant un savoir parallèle mais efficace, oeuvre à une forme de contre-culture qui s'impose jusqu'à aujourd'hui.
Les livres de Nicole Jacques-Lefèvre

Démonologie littéraire et autres sorcelleries. Rationalité et imagination (1436 - 1862)
Nicole Jacques-Lefèvre
E-book
28,99 €

19,27 €

Magdelaine Bavent, religieuse au couvent de Louviers. Procès en sorcellerie et autobiographie. Interrogatoires (1644 - 1645) ; Histoire de Magdelaine Bavent & autres textes
Marianne Closson, Nicole Jacques-Lefèvre, Magelaine Bavent
Grand Format
32,00 €

Lettre à un ami. Ou considérations politiques, philosophiques et religieuses sur la Révolution française,1795
Louis-Claude de Saint-Martin
19,30 €

Lettres sur la Sagesse. Correspondance avec Nicolas Antoine Kirchberger 1792 - 1799
Louis-Claude de Saint-Martin, Dominique Clairembault
Grand Format
36,00 €

Le Mot et le Verbe. Méditations sur le langage et la parole poétique dans l'oeuvre de Louis - Claude de Saint - Martin (1743 - 1803)
Nicole Jacques-Lefèvre
Grand Format
45,00 €

Démonologie littéraire et autres sorcelleries. Rationalité et imagination (1436 - 1862)
Nicole Jacques-Lefèvre
Grand Format
42,00 €

Histoire de la sorcellerie démoniaque. Les grands textes de référence
Nicole Jacques-Lefèvre
Grand Format
48,00 €

18,00 €

Littérales N° 39/2007
Ecriture, identité, anonymat, de la Renaissance aux Lumières
Nicole Jacques-Lefèvre, Marie Leca-Tsiomis
14,00 €

Sorcières !. Fantasmes, savoirs, liberté
1e édition
Rakhee Balaram, Céline du Chéné, Fabienne Dumont, Nicole Jacques-Lefèvre
Grand Format
35,00 €

