Le shaykh Abû Bakr Yahyâ ibn Sa'dûn al-Qurtubî est un grand savant malikite né en 1093 et décédé en 1171 le jour de la fête de la rupture du mois de jeûne de Ramadan. Il étudia, enfant, les sciences religieuses auprès des savants de Cordoue. Plus tard, il quitte l'Andalousie pour l'Orient en quête de sciences. C'est pour lui une marque de renoncement à la vie mondaine, car la vie y était réputée plus âpre qu'en Andalousie. Il se rend tout d'abord à Mahdiya en Tunisie, puis en Égypte, de là, à Bagdad puis à Damas, où il habite un temps, et, enfin, à Mossoul où il meurt. Il est raconté qu'à chaque fois qu'il arrivait dans une ville, il prenait le temps d'étudier auprès des maîtres qui s'y trouvaient avant de poursuivre son chemin. On ne sait pratiquement rien d'autre de lui sinon que c'était un dévot, très versé dans les sciences de la langue arabe : la grammaire, la morphologie et la rhétorique, doublé d'un spécialiste des lectures coraniques. Il est connu pour son poème de 117 vers à l'attention des enfants intitulé justement "Poème enfantin à propos des obligations et des actes recommandés" (Urjûzatu-l-wildân fi-l-fard wa-l-masnûn), désigné aussi parfois sous le titre de "L'introduction de Cordoue (al-Qurtubî)" . Cette poésie constitue le fil conducteur de la traduction du recueil Pratiquer l'islâm selon le rite malékite. On lui attribue également une compilation de quarante hadîth et un autre poème, celui-ci sur les noms du Prophète.
Le shaykh Abû Bakr Yahyâ ibn Sa'dûn al-Qurtubî est un grand savant malikite né en 1093 et décédé en 1171 le jour de la fête de la rupture du mois de jeûne de Ramadan. Il étudia, enfant, les sciences religieuses auprès des savants de Cordoue. Plus tard, il quitte l'Andalousie pour l'Orient en quête de sciences. C'est pour lui une marque de renoncement à la vie mondaine, car la vie y était réputée plus âpre qu'en Andalousie. Il se rend tout d'abord à Mahdiya en Tunisie, puis en Égypte, de là, à Bagdad puis à Damas, où il habite un temps, et, enfin, à Mossoul où il meurt. Il est raconté qu'à chaque fois qu'il arrivait dans une ville, il prenait le temps d'étudier auprès des maîtres qui s'y trouvaient avant de poursuivre son chemin. On ne sait pratiquement rien d'autre de lui sinon que c'était un dévot, très versé dans les sciences de la langue arabe : la grammaire, la morphologie et la rhétorique, doublé d'un spécialiste des lectures coraniques. Il est connu pour son poème de 117 vers à l'attention des enfants intitulé justement "Poème enfantin à propos des obligations et des actes recommandés" (Urjûzatu-l-wildân fi-l-fard wa-l-masnûn), désigné aussi parfois sous le titre de "L'introduction de Cordoue (al-Qurtubî)" . Cette poésie constitue le fil conducteur de la traduction du recueil Pratiquer l'islâm selon le rite malékite. On lui attribue également une compilation de quarante hadîth et un autre poème, celui-ci sur les noms du Prophète.