Françoise d' Eaubonne

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Histoire de l'art et lutte des sexes

Il existe bien une lutte des sexes où le sexe féminin, bien qu'en grande partie définissable en tant que classe, ne se comporte pas comme une classe ; il lui a été jusqu'à présent impossible de s'assumer comme telle. Nous prétendons que l'art, que la production d'images reflétant une culture, est le champ idéal de tous les possibles de cette lutte, et nous entendons le démontrer avec exemples à l'appui.
Nous cherchons les rapports ignorés entre cette production d'images qu'on nomme art et les étapes de cette lutte beaucoup plus occultée que celle des classes. L'art tel que nous le connaissons n'en a peut-être plus pour longtemps. "L'art nouveau" chez les femmes brille peut-être de noms qui ne rappellent guère l'ancienne créativité, ceux d'une Ulrike Meinhof, d'une Angela Luther, d'une Margeritha Cagol affirmant la profonde relation du Féminin et de la vie sur un plan nouveau, l'art de la violence, comme ces femmes de Goya à la fois sujet de l'Histoire et objets de l'Art ; ici, sujets à part entière.
Françoise d'Eaubonne, 1978. A l'heure où les grands textes qui ont marqué l'histoire de l'art sont réédités (Linda Nochlin, Griselda Pollock, Carla Lonzi), afin d'enrichir la réflexion féministe actuelle en histoire de l'art, il était important d'apporter une autre pierre à cet édifice : la pensée de Françoise d'Eaubonne (192o-zoo5). Connue pour avoir imposé le terme d'écoféminisme, elle est l'autrice d'une centaine d'essais, romans et autres recherches, qui rencontrent un succès auprès des nouvelles générations depuis une dizaine d'années.
Histoire de l'art et lutte des sexes complète le panorama par une réflexion féministe sur la fabrique d'une histoire de l'art déjà critique, une histoire marxiste de l'art, mais qui n'inclut pas une perspective féministe. Françoise d'Eaubonne se situe à cette croisée-là, rejoignant les historiennes de l'art les plus reconnues de son époque par ses analyses puissantes, nourries de références à de multiples champs, soutenues par un ton entraînant et une argumentation solide.
Le regard porté sur des oeuvres connues, qu'elle a pour la plupart pu voir au musée du Louvre, relève du champ des études féministes, de genre, queer, des sexualités tout autant que d'une histoire sociale de l'art. Il était temps de redonner une visibilité à cet ouvrage pionnier, complètement délaissé par l'histoire de l'art, afin de lui faire rencontrer une nouvelle génération de lecteurs-ices. Pour faciliter l'accès aux multiples références convoquées, il a été nourri d'un appareil de notes conséquent, qui accompagne la lecture et situe les sources qui structurent l'argumentation de Françoise d'Eaubonne.
Il existe bien une lutte des sexes où le sexe féminin, bien qu'en grande partie définissable en tant que classe, ne se comporte pas comme une classe ; il lui a été jusqu'à présent impossible de s'assumer comme telle. Nous prétendons que l'art, que la production d'images reflétant une culture, est le champ idéal de tous les possibles de cette lutte, et nous entendons le démontrer avec exemples à l'appui.
Nous cherchons les rapports ignorés entre cette production d'images qu'on nomme art et les étapes de cette lutte beaucoup plus occultée que celle des classes. L'art tel que nous le connaissons n'en a peut-être plus pour longtemps. "L'art nouveau" chez les femmes brille peut-être de noms qui ne rappellent guère l'ancienne créativité, ceux d'une Ulrike Meinhof, d'une Angela Luther, d'une Margeritha Cagol affirmant la profonde relation du Féminin et de la vie sur un plan nouveau, l'art de la violence, comme ces femmes de Goya à la fois sujet de l'Histoire et objets de l'Art ; ici, sujets à part entière.
Françoise d'Eaubonne, 1978. A l'heure où les grands textes qui ont marqué l'histoire de l'art sont réédités (Linda Nochlin, Griselda Pollock, Carla Lonzi), afin d'enrichir la réflexion féministe actuelle en histoire de l'art, il était important d'apporter une autre pierre à cet édifice : la pensée de Françoise d'Eaubonne (192o-zoo5). Connue pour avoir imposé le terme d'écoféminisme, elle est l'autrice d'une centaine d'essais, romans et autres recherches, qui rencontrent un succès auprès des nouvelles générations depuis une dizaine d'années.
Histoire de l'art et lutte des sexes complète le panorama par une réflexion féministe sur la fabrique d'une histoire de l'art déjà critique, une histoire marxiste de l'art, mais qui n'inclut pas une perspective féministe. Françoise d'Eaubonne se situe à cette croisée-là, rejoignant les historiennes de l'art les plus reconnues de son époque par ses analyses puissantes, nourries de références à de multiples champs, soutenues par un ton entraînant et une argumentation solide.
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Les livres de Françoise d' Eaubonne

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