Véronique Albanel

Dernière sortie

Le Christ d'Albert Camus

"Je n'ai que vénération et respect devant la personne du Christ, et devant son histoire. Je ne crois pas à sa résurrection". Cette affirmation paradoxale d'Albert Camus constitue une énigme pour les croyants comme pour les incroyants. Alors qu'il lit la Bible et certains maîtres de la tradition spirituelle comme saint Augustin - auquel il a consacré son mémoire de fin d'études - ou encore saint Ignace, le philosophe se déclare incroyant, mais non pas athée.
Véronique Albanel prend acte de la distance qui sépare Camus de la croyance chrétienne, en particulier de l'affirmation de saint Paul : "Si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est vide et vide aussi votre foi" (1 Co 15, 14). Mais, en analysant les nombreuses références au Christ dans l'ensemble de l'oeuvre du philosophe, elle met en évidence la cohérence exemplaire d'un engagement moral et spirituel qui, aujourd'hui encore, "nous aide à vivre et à espérer" .
Si ses critiques à l'égard du christianisme peuvent paraître féroces, et teintées parfois d'ironie, Camus nous fait découvrir un Jésus aimant et agissant dans l'Histoire. Car, pour lui, le Christ - qu'il reconnaît dans la personne de sa mère, "pauvre et ignorante" - est un exemple vivant qui habite les prisons en Espagne pendant le franquisme, rend la terre aux pauvres en Algérie, se soucie des damnés.
En faisant le choix d'aimer, de pardonner et de ne pas désespérer, le philosophe nous appelle à rester solidaires de ceux qui "souffrent et meurent" privés de la grâce. Véronique Albanel est professeure de philosophie aux Facultés Loyola Paris, spécialiste notamment du rapport entre christianisme et politique chez Hannah Arendt.
"Je n'ai que vénération et respect devant la personne du Christ, et devant son histoire. Je ne crois pas à sa résurrection". Cette affirmation paradoxale d'Albert Camus constitue une énigme pour les croyants comme pour les incroyants. Alors qu'il lit la Bible et certains maîtres de la tradition spirituelle comme saint Augustin - auquel il a consacré son mémoire de fin d'études - ou encore saint Ignace, le philosophe se déclare incroyant, mais non pas athée.
Véronique Albanel prend acte de la distance qui sépare Camus de la croyance chrétienne, en particulier de l'affirmation de saint Paul : "Si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est vide et vide aussi votre foi" (1 Co 15, 14). Mais, en analysant les nombreuses références au Christ dans l'ensemble de l'oeuvre du philosophe, elle met en évidence la cohérence exemplaire d'un engagement moral et spirituel qui, aujourd'hui encore, "nous aide à vivre et à espérer" .
Si ses critiques à l'égard du christianisme peuvent paraître féroces, et teintées parfois d'ironie, Camus nous fait découvrir un Jésus aimant et agissant dans l'Histoire. Car, pour lui, le Christ - qu'il reconnaît dans la personne de sa mère, "pauvre et ignorante" - est un exemple vivant qui habite les prisons en Espagne pendant le franquisme, rend la terre aux pauvres en Algérie, se soucie des damnés.
En faisant le choix d'aimer, de pardonner et de ne pas désespérer, le philosophe nous appelle à rester solidaires de ceux qui "souffrent et meurent" privés de la grâce. Véronique Albanel est professeure de philosophie aux Facultés Loyola Paris, spécialiste notamment du rapport entre christianisme et politique chez Hannah Arendt.
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Les livres de Véronique Albanel

À paraître
Le Christ d'Albert Camus
Véronique Albanel
18,90 €