"Ceux devant qui se sont dressés, sous l'éclatant ciel bleu de juin, ces deux effrayants chefs-d'oeuvre de la guerre civile, ne les oublieront jamais" : Victor Hugo, dans un chapitre des Misérables, évoque ainsi les deux plus formidables barricades de l'insurrection parisienne de juin 1848, dont il fut un témoin et même un acteur. A la tête de l'une un "gamin tragique", ouvrier mécanicien, derrière l'autre un géant truculent, ex-officier de marine.
Hugo résume leur destinée furieusement romanesque en quelques lignes qui m'ont donné envie de reconstituer du début jusqu'à la fin, de Paris à Londres, l'histoire croisée de ces deux figures oubliées des révolutions du dix-neuvième siècle. On y voit des barricades, le bagne, des évasions, un coup d'Etat, un duel à mort, plusieurs meurtres, le gibet, et des comparses comme Karl Marx et Napoléon III.
Et Hugo lui-même, excusez du peu. O. R.
"Ceux devant qui se sont dressés, sous l'éclatant ciel bleu de juin, ces deux effrayants chefs-d'oeuvre de la guerre civile, ne les oublieront jamais" : Victor Hugo, dans un chapitre des Misérables, évoque ainsi les deux plus formidables barricades de l'insurrection parisienne de juin 1848, dont il fut un témoin et même un acteur. A la tête de l'une un "gamin tragique", ouvrier mécanicien, derrière l'autre un géant truculent, ex-officier de marine.
Hugo résume leur destinée furieusement romanesque en quelques lignes qui m'ont donné envie de reconstituer du début jusqu'à la fin, de Paris à Londres, l'histoire croisée de ces deux figures oubliées des révolutions du dix-neuvième siècle. On y voit des barricades, le bagne, des évasions, un coup d'Etat, un duel à mort, plusieurs meurtres, le gibet, et des comparses comme Karl Marx et Napoléon III.
Et Hugo lui-même, excusez du peu. O. R.