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Stéphane Taillat

Dernière sortie
La guerre hybride
L'invasion de l'Ukraine en février 2022 s'est accompagnée de la résurgence de débats sur le caractère "hybride" de la guerre menée par la Russie contre ce pays et ses soutiens. Guerre informationnelle et cyberattaques, chantage à l'énergie et sanctions économiques, utilisation du levier alimentaire à destination des Etats du "Sud Global" : autant de modalités accompagnant la stratégie mise en oeuvre par la Russie mais aussi par certains Etats alliés de l'Ukraine.
Le concept de "guerre hybride" formulé par la pensée militaire au cours des conflits menés par les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan, souffre néanmoins de son caractère évanescent et polysémique. Mobilisé dans les discours stratégiques russes, européens et américains, il se rapporte autant à la campagne d'annexion de la Crimée qu'aux actions menées par l'Organisation Etat islamique ou encore au soutien supposé apporté par les "Occidentaux" aux "révolutions de couleur" ou aux "printemps arabes" .
Ainsi est-il nécessaire de circonscrire ce qui relève de ce concept, d'identifier ses éléments constitutifs et ses logiques, d'en comprendre enfin le contexte stratégique et juridique qui en permet la mise en oeuvre. Dans le contexte des tensions des relations internationales contemporaines, les sciences politiques, et plus largement en études stratégiques, se sont précocement emparés de cette notion.
Plus récemment, les juristes internationalistes et européanistes s'y sont aussi intéressés du fait des défis particuliers que la notion (ses représentations et ses usages) pose à la sécurité collective. De façon inédite, il s'agit ici de rendre compte des défis empiriques, conceptuels mais aussi stratégiques qui découlent de la subversion, du brouillage ou du contournement des catégories classiques du droit et des autres sciences sociales.
Il s'agit également de donner des clés pour adapter les idées, les organisations et les pratiques politiques ou stratégiques permettant de mieux saisir la conflictualité contemporaine.
Le concept de "guerre hybride" formulé par la pensée militaire au cours des conflits menés par les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan, souffre néanmoins de son caractère évanescent et polysémique. Mobilisé dans les discours stratégiques russes, européens et américains, il se rapporte autant à la campagne d'annexion de la Crimée qu'aux actions menées par l'Organisation Etat islamique ou encore au soutien supposé apporté par les "Occidentaux" aux "révolutions de couleur" ou aux "printemps arabes" .
Ainsi est-il nécessaire de circonscrire ce qui relève de ce concept, d'identifier ses éléments constitutifs et ses logiques, d'en comprendre enfin le contexte stratégique et juridique qui en permet la mise en oeuvre. Dans le contexte des tensions des relations internationales contemporaines, les sciences politiques, et plus largement en études stratégiques, se sont précocement emparés de cette notion.
Plus récemment, les juristes internationalistes et européanistes s'y sont aussi intéressés du fait des défis particuliers que la notion (ses représentations et ses usages) pose à la sécurité collective. De façon inédite, il s'agit ici de rendre compte des défis empiriques, conceptuels mais aussi stratégiques qui découlent de la subversion, du brouillage ou du contournement des catégories classiques du droit et des autres sciences sociales.
Il s'agit également de donner des clés pour adapter les idées, les organisations et les pratiques politiques ou stratégiques permettant de mieux saisir la conflictualité contemporaine.
L'invasion de l'Ukraine en février 2022 s'est accompagnée de la résurgence de débats sur le caractère "hybride" de la guerre menée par la Russie contre ce pays et ses soutiens. Guerre informationnelle et cyberattaques, chantage à l'énergie et sanctions économiques, utilisation du levier alimentaire à destination des Etats du "Sud Global" : autant de modalités accompagnant la stratégie mise en oeuvre par la Russie mais aussi par certains Etats alliés de l'Ukraine.
Le concept de "guerre hybride" formulé par la pensée militaire au cours des conflits menés par les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan, souffre néanmoins de son caractère évanescent et polysémique. Mobilisé dans les discours stratégiques russes, européens et américains, il se rapporte autant à la campagne d'annexion de la Crimée qu'aux actions menées par l'Organisation Etat islamique ou encore au soutien supposé apporté par les "Occidentaux" aux "révolutions de couleur" ou aux "printemps arabes" .
Ainsi est-il nécessaire de circonscrire ce qui relève de ce concept, d'identifier ses éléments constitutifs et ses logiques, d'en comprendre enfin le contexte stratégique et juridique qui en permet la mise en oeuvre. Dans le contexte des tensions des relations internationales contemporaines, les sciences politiques, et plus largement en études stratégiques, se sont précocement emparés de cette notion.
Plus récemment, les juristes internationalistes et européanistes s'y sont aussi intéressés du fait des défis particuliers que la notion (ses représentations et ses usages) pose à la sécurité collective. De façon inédite, il s'agit ici de rendre compte des défis empiriques, conceptuels mais aussi stratégiques qui découlent de la subversion, du brouillage ou du contournement des catégories classiques du droit et des autres sciences sociales.
Il s'agit également de donner des clés pour adapter les idées, les organisations et les pratiques politiques ou stratégiques permettant de mieux saisir la conflictualité contemporaine.
Le concept de "guerre hybride" formulé par la pensée militaire au cours des conflits menés par les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan, souffre néanmoins de son caractère évanescent et polysémique. Mobilisé dans les discours stratégiques russes, européens et américains, il se rapporte autant à la campagne d'annexion de la Crimée qu'aux actions menées par l'Organisation Etat islamique ou encore au soutien supposé apporté par les "Occidentaux" aux "révolutions de couleur" ou aux "printemps arabes" .
Ainsi est-il nécessaire de circonscrire ce qui relève de ce concept, d'identifier ses éléments constitutifs et ses logiques, d'en comprendre enfin le contexte stratégique et juridique qui en permet la mise en oeuvre. Dans le contexte des tensions des relations internationales contemporaines, les sciences politiques, et plus largement en études stratégiques, se sont précocement emparés de cette notion.
Plus récemment, les juristes internationalistes et européanistes s'y sont aussi intéressés du fait des défis particuliers que la notion (ses représentations et ses usages) pose à la sécurité collective. De façon inédite, il s'agit ici de rendre compte des défis empiriques, conceptuels mais aussi stratégiques qui découlent de la subversion, du brouillage ou du contournement des catégories classiques du droit et des autres sciences sociales.
Il s'agit également de donner des clés pour adapter les idées, les organisations et les pratiques politiques ou stratégiques permettant de mieux saisir la conflictualité contemporaine.
Les livres de Stéphane Taillat

La cyberdéfense. Politique de l'espace numérique
2e édition
Stéphane Taillat, Amaël Cattaruzza, Didier Danet
Grand Format
29,00 €

De la cybersécurité en Amérique. Puissance et vulnérabilités à l'ère numérique
Stéphane Taillat
E-book
15,99 €

De la cybersécurité en Amérique. Puissance et vulnérabilités à l'ère numérique
Stéphane Taillat
Grand Format
24,00 €
À paraître

La guerre hybride. Entre perte de repères et adaptation
Didier Danet, Mélanie Dubuy, Stéphane Taillat, Sandrine Turgis
28,00 €

31,99 €

39,00 €