Charles Fourier ou la pensée en contre-marche

Par : Chantal Guillaume

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  • Nombre de pages96
  • PrésentationBroché
  • Poids0.08 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,0 cm × 0,5 cm
  • ISBN978-2-916952-91-8
  • EAN9782916952918
  • Date de parution14/09/2013
  • CollectionPrécurseurs de la décroissance
  • ÉditeurLe Passager clandestin

Résumé

La pensée de Charles Fourier est une pensée à contremarche. Stimulante par son originalité, elle l'est aussi par ses exagérations, ses extravagances voire par ses contradictions. Sa pensée sociale, nous explique-t-il, est expérimentale, elle doit être testée, appliquée dans la réalité. "Casse-cou utopiste", comme il dit de lui-même, il ne craint pas d'aller à contre-sens des évidences de son époque.
Sa dénonciation des " faux prodiges " de la société industrielle, qui enrichit et appauvrit, " donne les éléments du bonheur mais pas le bonheur " le rattache ainsi vigoureusement à ces précurseurs de la décroissance que fait découvrir cette collection. Visionnaire lorsqu'il fait la critique de "l'économisme" qui encourage la spéculation, la banqueroute, "la pléthore" de marchandises; ou quand il dénonce les dysfonctionnements du commerce, facteur de surproduction et de gaspillage, Fourier a l'intuition devenue aujourd'hui certitude pour les objecteurs de croissance que les excès de la production et des échanges génèrent des effets négatifs.
Sa pensée non académique et son oeuvre foisonnante s'attachent alors à proposer des substituts à cette organisation sociale et économique défaillante. Sans supprimer propriété et classes sociales, Fourier propose d'autres formes d'associations domestiques, agricoles et industrielles qui sont autant de solutions inédites de vie collective: phalanstère, comptoir communal, canton sociétaire et qui visent à retrouver autonomie et rationalité dans les circuits de production et de consommation comme le préconise la décroissance.
La pensée de Charles Fourier est une pensée à contremarche. Stimulante par son originalité, elle l'est aussi par ses exagérations, ses extravagances voire par ses contradictions. Sa pensée sociale, nous explique-t-il, est expérimentale, elle doit être testée, appliquée dans la réalité. "Casse-cou utopiste", comme il dit de lui-même, il ne craint pas d'aller à contre-sens des évidences de son époque.
Sa dénonciation des " faux prodiges " de la société industrielle, qui enrichit et appauvrit, " donne les éléments du bonheur mais pas le bonheur " le rattache ainsi vigoureusement à ces précurseurs de la décroissance que fait découvrir cette collection. Visionnaire lorsqu'il fait la critique de "l'économisme" qui encourage la spéculation, la banqueroute, "la pléthore" de marchandises; ou quand il dénonce les dysfonctionnements du commerce, facteur de surproduction et de gaspillage, Fourier a l'intuition devenue aujourd'hui certitude pour les objecteurs de croissance que les excès de la production et des échanges génèrent des effets négatifs.
Sa pensée non académique et son oeuvre foisonnante s'attachent alors à proposer des substituts à cette organisation sociale et économique défaillante. Sans supprimer propriété et classes sociales, Fourier propose d'autres formes d'associations domestiques, agricoles et industrielles qui sont autant de solutions inédites de vie collective: phalanstère, comptoir communal, canton sociétaire et qui visent à retrouver autonomie et rationalité dans les circuits de production et de consommation comme le préconise la décroissance.