Les Cités grecques et la guerre en Asie Mineure à l'époque hellénistique

Par : Jean-Christophe Couvenhes, Henri-Louis Fernoux

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  • Nombre de pages274
  • PrésentationBroché
  • Poids0.495 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN2-86906-182-X
  • EAN9782869061828
  • Date de parution01/01/2004
  • CollectionPerspectives historiques
  • ÉditeurPU François Rabelais

Résumé

Les monarchies hellénistiques, en raison de leur puissance financière et militaire, furent les protagonistes majeurs de la diplomatie et des conflits armés en Orient depuis la fin du IV, siècle av. J.- C. jusqu'à l'arrivée de Rome sur la scène régionale au IIe/Ier siècles av. J.- C. En furent-elles les seuls acteurs ? L'idée a longtemps prévalu, dans l'historiographie contemporaine, d'un abaissement politique irrémédiable des cités grecques à cette période, face à l'émergence des nouvelles puissances royales, seules désormais capables de déclencher les conflits, d'en supporter les coûts et d'en recueillir les fruits. A contrario les cités, vidées de leur substance, incapables de décider de leur propre destin, auraient confié ce soin à des monarques désireux de faire d'elles les pions de leur diplomatie. La journée d'études organisée à Lyon le 10 octobre 2003 à la Maison de l'Orient méditerranéen s'est proposé d'attirer l'attention sur un certain nombre d'aspects qui touchent au rapport entre les cités et le phénomène général de la guerre. Pour cette étude, le cadre choisi a été celui de l'Asie Mineure, parce qu'il offrait une cohérence géographique suffisamment forte et des exemples qui illustraient abondamment la perspective que nous voulions explorer. Les sept contributions, qui constituent ce volume, en analysant sous différents aspects la capacité des communautés civiques à penser les problèmes de la guerre et à se donner une organisation interne, qui leur permettrait de gérer les nombreuses épreuves de la période, suggèrent la permanence très vivante, en leur sein, d'une culture militaire, qu'elle fût la manifestation d'un conservatisme culturel ou celle d'une volonté farouche de défendre les intérêts communautaires.
Les monarchies hellénistiques, en raison de leur puissance financière et militaire, furent les protagonistes majeurs de la diplomatie et des conflits armés en Orient depuis la fin du IV, siècle av. J.- C. jusqu'à l'arrivée de Rome sur la scène régionale au IIe/Ier siècles av. J.- C. En furent-elles les seuls acteurs ? L'idée a longtemps prévalu, dans l'historiographie contemporaine, d'un abaissement politique irrémédiable des cités grecques à cette période, face à l'émergence des nouvelles puissances royales, seules désormais capables de déclencher les conflits, d'en supporter les coûts et d'en recueillir les fruits. A contrario les cités, vidées de leur substance, incapables de décider de leur propre destin, auraient confié ce soin à des monarques désireux de faire d'elles les pions de leur diplomatie. La journée d'études organisée à Lyon le 10 octobre 2003 à la Maison de l'Orient méditerranéen s'est proposé d'attirer l'attention sur un certain nombre d'aspects qui touchent au rapport entre les cités et le phénomène général de la guerre. Pour cette étude, le cadre choisi a été celui de l'Asie Mineure, parce qu'il offrait une cohérence géographique suffisamment forte et des exemples qui illustraient abondamment la perspective que nous voulions explorer. Les sept contributions, qui constituent ce volume, en analysant sous différents aspects la capacité des communautés civiques à penser les problèmes de la guerre et à se donner une organisation interne, qui leur permettrait de gérer les nombreuses épreuves de la période, suggèrent la permanence très vivante, en leur sein, d'une culture militaire, qu'elle fût la manifestation d'un conservatisme culturel ou celle d'une volonté farouche de défendre les intérêts communautaires.