Langue et espace

Par : Alain Viaut, Joël Pailhé

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages243
  • PrésentationBroché
  • Poids0.38 kg
  • Dimensions15,9 cm × 24,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-85892-397-7
  • EAN9782858923977
  • Date de parution25/02/2011
  • ÉditeurMSHA

Résumé

La sociolinguistique a longtemps considéré l'espace comme secondaire, réduit le plus souvent à une aire d'origine des langues et des locuteurs. La géographie n'estimait pas que la langue puisse produire des structures spatiales, en restant à un stade purement descriptif de situations localisées, dans le cadre de la géographie culturelle comme dans celui de la géographie de la population. Le présent ouvrage contribuera à mesurer le chemin parcouru et la pluridisciplinarité n'est pas ici l'affichage d'une posture de bienséance. Elle découle de la pratique en commun, à travers la diversité disciplinaire, chaque domaine apportant sa part avec une écoute mutuelle. La faculté des langues à s'abstraire de la contextualisation spatiale paraît relative. Si cette faculté repose sur la liberté du locuteur, ce dernier échange toujours avec ses semblables. La question de la spatialisation de la communication qui en résulte et de ses limites se pose en termes d'intercompréhension et de possibilités d'usage, d'où la force croissante des grandes langues qui franchissent ces limites plus aisément que les petites. Il n'est, en ce sens, de langue qu'en relation avec un espace décliné par des limites au-delà desquelles elle ne sert plus aux locuteurs à communiquer efficacement entre eux. La langue s'inscrit dans l'espace par elle-même mais aussi du fait de la volonté expresse de ses locuteurs. Si elle est une marque culturelle significative pour un groupe humain, il se peut qu'elle concerne plus la communauté de ses utilisateurs que son territoire d'appartenance. Elle pourra agir comme un paramètre déterritorialisé mais, même dans ce cas, le territoire pourra agir à travers son rôle de référence comme pour les langues de diaspora. Enfin, le lien entre la langue et les déclinaisons de l'espace n'est pas toujours direct. aussi bien en liaison avec la notion d'aire qu'avec celle de territoire, dans le cas de modes de vie nomades comme dans celui de l'extension des communications et des déplacements physiques ou virtuels qui en découlent.
La sociolinguistique a longtemps considéré l'espace comme secondaire, réduit le plus souvent à une aire d'origine des langues et des locuteurs. La géographie n'estimait pas que la langue puisse produire des structures spatiales, en restant à un stade purement descriptif de situations localisées, dans le cadre de la géographie culturelle comme dans celui de la géographie de la population. Le présent ouvrage contribuera à mesurer le chemin parcouru et la pluridisciplinarité n'est pas ici l'affichage d'une posture de bienséance. Elle découle de la pratique en commun, à travers la diversité disciplinaire, chaque domaine apportant sa part avec une écoute mutuelle. La faculté des langues à s'abstraire de la contextualisation spatiale paraît relative. Si cette faculté repose sur la liberté du locuteur, ce dernier échange toujours avec ses semblables. La question de la spatialisation de la communication qui en résulte et de ses limites se pose en termes d'intercompréhension et de possibilités d'usage, d'où la force croissante des grandes langues qui franchissent ces limites plus aisément que les petites. Il n'est, en ce sens, de langue qu'en relation avec un espace décliné par des limites au-delà desquelles elle ne sert plus aux locuteurs à communiquer efficacement entre eux. La langue s'inscrit dans l'espace par elle-même mais aussi du fait de la volonté expresse de ses locuteurs. Si elle est une marque culturelle significative pour un groupe humain, il se peut qu'elle concerne plus la communauté de ses utilisateurs que son territoire d'appartenance. Elle pourra agir comme un paramètre déterritorialisé mais, même dans ce cas, le territoire pourra agir à travers son rôle de référence comme pour les langues de diaspora. Enfin, le lien entre la langue et les déclinaisons de l'espace n'est pas toujours direct. aussi bien en liaison avec la notion d'aire qu'avec celle de territoire, dans le cas de modes de vie nomades comme dans celui de l'extension des communications et des déplacements physiques ou virtuels qui en découlent.
Image Placeholder
Alain Viaut
Grand Format
10,00 €