Dimensions formelle et non formelle de l'éducation en Asie orientale. Socialisation et rapport au contenu d'apprentissage

Par : Jean-Marc de Grave

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages260
  • PrésentationBroché
  • Poids0.42 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-85399-799-7
  • EAN9782853997997
  • Date de parution01/01/2012
  • CollectionSociétés contemporaines
  • ÉditeurPU de Provence
  • PréfacierAlain Pierrot

Résumé

Comment l'institution scolaire s'insère-t-elle dans un contexte plus englobant ? En quoi les processus de formalisation liés à l'introduction de l'école modifient-ils - ou non - les formes locales de transmission et les valeurs ? Inversement, comment les systèmes standardisés s'enrichissent des pratiques et des savoirs locaux ? Ces questions sont abordées sous l'angle ethnographique et anthropologique dans huit études touchant quatre pays asiatiques : l'Inde, la Chine, l'Indonésie, la Thaïlande, pays différents par l'histoire, les traditions, la forme des institutions, le poids de l'État.
La grande diversité ethnique et culturelle de la région donne naissance à un dialogue entre les savoirs traditionnels et la scolarisation organisée par les États. Dans le contexte asiatique, les préoccupations éducatives s'intéressent beaucoup au corps. En Chine, cela a pu prendre l'apparence d'un contrôle étatique lié à la discipline corporelle, à la gymnastique collective, et à la calligraphie. Cette importance accordée au corps implique le maintien d'un mode d'action qui s'élabore dans le présent.
De façon contrastée, les modes formels voient présent et passé envahis par le futur dans un environnement proportionnellement indifférencié en valeur ; l'espace apparaît dévalorisé du fait d'un recul marqué par rapport à l'action relationnelle et socialisante. Le questionnement central se définit alors par la façon dont les systèmes d'apprentissage s'organisent pour maintenir un mode de relation un tant soit peu qualitatif.
Comment l'institution scolaire s'insère-t-elle dans un contexte plus englobant ? En quoi les processus de formalisation liés à l'introduction de l'école modifient-ils - ou non - les formes locales de transmission et les valeurs ? Inversement, comment les systèmes standardisés s'enrichissent des pratiques et des savoirs locaux ? Ces questions sont abordées sous l'angle ethnographique et anthropologique dans huit études touchant quatre pays asiatiques : l'Inde, la Chine, l'Indonésie, la Thaïlande, pays différents par l'histoire, les traditions, la forme des institutions, le poids de l'État.
La grande diversité ethnique et culturelle de la région donne naissance à un dialogue entre les savoirs traditionnels et la scolarisation organisée par les États. Dans le contexte asiatique, les préoccupations éducatives s'intéressent beaucoup au corps. En Chine, cela a pu prendre l'apparence d'un contrôle étatique lié à la discipline corporelle, à la gymnastique collective, et à la calligraphie. Cette importance accordée au corps implique le maintien d'un mode d'action qui s'élabore dans le présent.
De façon contrastée, les modes formels voient présent et passé envahis par le futur dans un environnement proportionnellement indifférencié en valeur ; l'espace apparaît dévalorisé du fait d'un recul marqué par rapport à l'action relationnelle et socialisante. Le questionnement central se définit alors par la façon dont les systèmes d'apprentissage s'organisent pour maintenir un mode de relation un tant soit peu qualitatif.