L'Eurafrique, contrepoint de l'idée d'Europe. Le cas français de la fin de la deuxième guerre mondiale aux négociations des Traités de Rome

Par : Yves Montarsolo

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  • Nombre de pages295
  • PrésentationBroché
  • Poids0.39 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-85399-728-7
  • EAN9782853997287
  • Date de parution09/04/2010
  • CollectionLe temps de l'histoire
  • ÉditeurPU de Provence

Résumé

L'Eurafrique fut toujours le contrepoint de l'idée d'Europe, tant avec les projets de Valois, Sarraut ou Darlan, typiques d'une " colonisation tardive " qu'avec celui de Senghor, synonyme d'une intégration égalitaire de l'Afrique française dans la Communauté Politique européenne. En effet, si la " Vieille Eurafrique " de ces trois personnages fut associée aux aléas européens des années trente et quarante, la " Jeune Eurafrique " du député africain resta liée, dans les années 1952-2953, aux travaux de l'Assemblée " ad hoc ". Cette dernière servit de bouc émissaire : accusée de servir les intérêts du " colonialisme second " des Européens et de ceux des " nationalistes indigènes ", Bidault la sacrifia. Pourtant, elle resurgit à la conférence de Venise car Defferre avait réussi à en faire une exigence française. Les Six devaient prendre la relève du FIDES, assurer le développement de l'outre-mer et bâtir un marché eurafricain. Il échoua, mais son projet initial aboutit à l'Association des TOM au Marché commun.
L'Eurafrique fut toujours le contrepoint de l'idée d'Europe, tant avec les projets de Valois, Sarraut ou Darlan, typiques d'une " colonisation tardive " qu'avec celui de Senghor, synonyme d'une intégration égalitaire de l'Afrique française dans la Communauté Politique européenne. En effet, si la " Vieille Eurafrique " de ces trois personnages fut associée aux aléas européens des années trente et quarante, la " Jeune Eurafrique " du député africain resta liée, dans les années 1952-2953, aux travaux de l'Assemblée " ad hoc ". Cette dernière servit de bouc émissaire : accusée de servir les intérêts du " colonialisme second " des Européens et de ceux des " nationalistes indigènes ", Bidault la sacrifia. Pourtant, elle resurgit à la conférence de Venise car Defferre avait réussi à en faire une exigence française. Les Six devaient prendre la relève du FIDES, assurer le développement de l'outre-mer et bâtir un marché eurafricain. Il échoua, mais son projet initial aboutit à l'Association des TOM au Marché commun.