Nicolas de Cues penseur et artisan de l'unité. Conjectures, concorde, coïncidence des oppsés
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- Nombre de pages174
- PrésentationBroché
- Poids0.27 kg
- Dimensions14,0 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
- ISBN2-84788-067-4
- EAN9782847880670
- Date de parution25/04/2005
- CollectionLa croisée des chemins
- ÉditeurENS (Editions)
Résumé
La passion de l'unité : tel semble avoir été l'un des principaux moteurs de l'activité diplomatique et intellectuelle du cardinal Nicolas de Cues (1401-1464). Grande figure de l'humanisme naissant, ce dernier n'a de cesse de promouvoir la paix religieuse et d'en penser les fondements théoriques dans une époque troublée deux de ses grands traités, La Paix de la foi, Le Tableau ou la vision de Dieu, écrits en 1453, année de la chute de Constantinople, présentent ainsi un étonnant contrepoint à la gravité des événements. Héritier tardif de toute la théologie négative chrétienne, le penseur croit reconnaître en un Dieu
ineffable le principe et l'instrument de la concorde à l'œuvre dans le monde, jusque dans les rapports entre les hommes de cultures et de croyances diverses. Les textes qui composent cet ouvrage sont autant de
contributions méthodologiques diverses à la compréhension de ce qui justifie et éclaire un tel irénisme religieux et philosophique. Fondés sur l'analyse des rapports entre l'unité, principe et fin de l'être, du connaître et de l'agir - la concorde -, et les capacités conjecturales de la pensée humaine à saisir cette unité en Dieu, ils tentent d'éprouver la cohérence et l'intérêt des propositions philosophiques de Nicolas de Cues dans les différents champs qu'elles traversent : l'ecclésiologie, la littérature utopique, l'esthétique, la métaphysique, la connaissance symbolique, les mathématiques.
La passion de l'unité : tel semble avoir été l'un des principaux moteurs de l'activité diplomatique et intellectuelle du cardinal Nicolas de Cues (1401-1464). Grande figure de l'humanisme naissant, ce dernier n'a de cesse de promouvoir la paix religieuse et d'en penser les fondements théoriques dans une époque troublée deux de ses grands traités, La Paix de la foi, Le Tableau ou la vision de Dieu, écrits en 1453, année de la chute de Constantinople, présentent ainsi un étonnant contrepoint à la gravité des événements. Héritier tardif de toute la théologie négative chrétienne, le penseur croit reconnaître en un Dieu
ineffable le principe et l'instrument de la concorde à l'œuvre dans le monde, jusque dans les rapports entre les hommes de cultures et de croyances diverses. Les textes qui composent cet ouvrage sont autant de
contributions méthodologiques diverses à la compréhension de ce qui justifie et éclaire un tel irénisme religieux et philosophique. Fondés sur l'analyse des rapports entre l'unité, principe et fin de l'être, du connaître et de l'agir - la concorde -, et les capacités conjecturales de la pensée humaine à saisir cette unité en Dieu, ils tentent d'éprouver la cohérence et l'intérêt des propositions philosophiques de Nicolas de Cues dans les différents champs qu'elles traversent : l'ecclésiologie, la littérature utopique, l'esthétique, la métaphysique, la connaissance symbolique, les mathématiques.