Le "retour de Satan", observable aujourd'hui en des manifestations fort diverses, pourrait bien renvoyer à la redécouverte, bruyante ou quotidienne, à la suite d'événements terrifiants ou d'une déréliction sans remède au plan de l'histoire d'un "abîme noir" en l'humain. Redécouverte qui se laisse appréhender comme un double brouillage d'identité : l'image de Dieu oscille entre un versant négatif et l'humain s'en trouve comme traversé d'une fêlure, voire dédoublé.
Si la foi toute chrétienne tient, tout entière, à la reconnaissance d'un salut gratuitement donné dans l'Evénement christique, insondable comme tel, comment fait-elle droit à la dimension d'épreuve, de combat, mais aussi à l'impératif de solidarité sans lesquelles la réalité et l'annonce du salut seraient privées de signification et de résonance ? Tels sont la question et l'enjeu de la session théologique, tenue aux F.
U. S. L. en 1991. Le parcours proposé comporte deux étapes : des mises en situation historique - restitution de synthèses doctrinales et de glissements historiographiques - et anthropologiques font écho et interrogent des apports exégétiques, éthiques et théologiques visant à préciser ce qui nous est suggéré, à travers les figures du démoniaque, de ce qu'il peut advenir de la liberté humaine lorsqu'elle se retourne vers "Celui qui a, par la Croix, vaincu le Prince de ce Monde".
Le "retour de Satan", observable aujourd'hui en des manifestations fort diverses, pourrait bien renvoyer à la redécouverte, bruyante ou quotidienne, à la suite d'événements terrifiants ou d'une déréliction sans remède au plan de l'histoire d'un "abîme noir" en l'humain. Redécouverte qui se laisse appréhender comme un double brouillage d'identité : l'image de Dieu oscille entre un versant négatif et l'humain s'en trouve comme traversé d'une fêlure, voire dédoublé.
Si la foi toute chrétienne tient, tout entière, à la reconnaissance d'un salut gratuitement donné dans l'Evénement christique, insondable comme tel, comment fait-elle droit à la dimension d'épreuve, de combat, mais aussi à l'impératif de solidarité sans lesquelles la réalité et l'annonce du salut seraient privées de signification et de résonance ? Tels sont la question et l'enjeu de la session théologique, tenue aux F.
U. S. L. en 1991. Le parcours proposé comporte deux étapes : des mises en situation historique - restitution de synthèses doctrinales et de glissements historiographiques - et anthropologiques font écho et interrogent des apports exégétiques, éthiques et théologiques visant à préciser ce qui nous est suggéré, à travers les figures du démoniaque, de ce qu'il peut advenir de la liberté humaine lorsqu'elle se retourne vers "Celui qui a, par la Croix, vaincu le Prince de ce Monde".