La fin de la femme rouge ?. Fabriques transnationales du genre après la chute du Mur

Par : Ioana Cîrstocea
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  • Nombre de pages306
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.518 kg
  • Dimensions16,4 cm × 24,0 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-7535-7743-5
  • EAN9782753577435
  • Date de parution23/05/2019
  • CollectionRes Publica
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Au moyen d'une démarche de sociologie politique et critique cet ouvrage analyse les mécanismes de pouvoir dont témoignent l'émergence et le déploiement de normes technocratiques, discours experts, répertoires militants et savoirs académiques centrés sur les droits des femmes et l'égalité des sexes dans le contexte postsocialiste et au-delà. Un dispositif d'observation multi-échelles et transnational rassemble des institutions précédemment quasi ignorées par la recherche en sciences sociales : un réseau militant transatlantique, une fondation philanthropique étasunienne, plusieurs centres d'études sur le genre basés dans les anciens pays socialistes.
L'enquête éclaire ainsi de manière inédite la captation des ressources féministes dans la gouvernance et donne à voir le genre comme un puissant vecteur idéologique et pratique de la pénétration des logiques libérales dans l'ancien "bloc de l'Est" pendant le processus de démocratisation. Appuyée sur des outils prosopographiques, l'analyse met en perspective les parcours de plusieurs dizaines d'intellectuelles - des entrepreneures et des médiatrices du genre en voie de professionnalisation académique, technocratique et militante - qui ont fait revivre temporairement leur capital historique "rouge" pour se construire comme des intervenantes légitimes dans les arènes féministes globalisées de l'après-Guerre froide.
Au moyen d'une démarche de sociologie politique et critique cet ouvrage analyse les mécanismes de pouvoir dont témoignent l'émergence et le déploiement de normes technocratiques, discours experts, répertoires militants et savoirs académiques centrés sur les droits des femmes et l'égalité des sexes dans le contexte postsocialiste et au-delà. Un dispositif d'observation multi-échelles et transnational rassemble des institutions précédemment quasi ignorées par la recherche en sciences sociales : un réseau militant transatlantique, une fondation philanthropique étasunienne, plusieurs centres d'études sur le genre basés dans les anciens pays socialistes.
L'enquête éclaire ainsi de manière inédite la captation des ressources féministes dans la gouvernance et donne à voir le genre comme un puissant vecteur idéologique et pratique de la pénétration des logiques libérales dans l'ancien "bloc de l'Est" pendant le processus de démocratisation. Appuyée sur des outils prosopographiques, l'analyse met en perspective les parcours de plusieurs dizaines d'intellectuelles - des entrepreneures et des médiatrices du genre en voie de professionnalisation académique, technocratique et militante - qui ont fait revivre temporairement leur capital historique "rouge" pour se construire comme des intervenantes légitimes dans les arènes féministes globalisées de l'après-Guerre froide.