"La dame de coeur". Patronage et mécénat religieux des femmes de pouvoir dans l'Europe des XIVe-XVIIe siècles

Par : Murielle Gaude-Ferragu, Cécile Vincent-Cassy

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  • Nombre de pages321
  • PrésentationBroché
  • Poids0.615 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,4 cm
  • ISBN978-2-7535-4870-1
  • EAN9782753548701
  • Date de parution24/03/2016
  • CollectionHistoire
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Entre dévotions privées et mémoire dynastique, la question du mécénat et du patronage religieux des femmes de pouvoir permet d'aborder l'histoire de leur spiritualité, mais s'inscrit aussi dans une histoire plus politique du pouvoir, et de son partage entre les sexes. Majoritairement écartées de la Couronne et du pouvoir réel au bas Moyen Age, les reines se sont-elles distinguées par un investissement plus grand dans le domaine du sacré ? Dans l'association délibérée d'un couple, le monarque incarnait-il davantage l'auctoritas et son épouse la caritas ? Loin de l'histoire engagée du genre, il faut concevoir le pouvoir en termes de complémentarité.
Il est néanmoins nécessaire de s'interroger sur la (ou les) spécificités du patronage féminin ; en d'autres termes, existe-t-il des domaines spécifiquement féminins d'appropriation ou d'incarnation du sacré ? C'est sous cet angle d'analyse, à la confluence du politique et du religieux, qu'est abordé l'ensemble des reines-consorts des royaumes européens (France, Italie, Espagne, Pays-Bas) dont les parcours sont examinés sur un temps long, du XIVe au XVIIe siècle, dans une perspective comparatiste.
Toutes les formes d'interventions religieuses sont ici évoquées par les meilleurs spécialistes internationaux de l'histoire politique et artistique du Moyen Age et de l'époque moderne : fondations d'églises, de couvents et d'hôpitaux, legs pieux et charitables, patronages et collections d'ouvrages religieux, mais aussi commandes architecturales ou artistiques. Avec le soutien des universités Sorbonne Paris Cité, Paris 13 et du campus Condorcet
Entre dévotions privées et mémoire dynastique, la question du mécénat et du patronage religieux des femmes de pouvoir permet d'aborder l'histoire de leur spiritualité, mais s'inscrit aussi dans une histoire plus politique du pouvoir, et de son partage entre les sexes. Majoritairement écartées de la Couronne et du pouvoir réel au bas Moyen Age, les reines se sont-elles distinguées par un investissement plus grand dans le domaine du sacré ? Dans l'association délibérée d'un couple, le monarque incarnait-il davantage l'auctoritas et son épouse la caritas ? Loin de l'histoire engagée du genre, il faut concevoir le pouvoir en termes de complémentarité.
Il est néanmoins nécessaire de s'interroger sur la (ou les) spécificités du patronage féminin ; en d'autres termes, existe-t-il des domaines spécifiquement féminins d'appropriation ou d'incarnation du sacré ? C'est sous cet angle d'analyse, à la confluence du politique et du religieux, qu'est abordé l'ensemble des reines-consorts des royaumes européens (France, Italie, Espagne, Pays-Bas) dont les parcours sont examinés sur un temps long, du XIVe au XVIIe siècle, dans une perspective comparatiste.
Toutes les formes d'interventions religieuses sont ici évoquées par les meilleurs spécialistes internationaux de l'histoire politique et artistique du Moyen Age et de l'époque moderne : fondations d'églises, de couvents et d'hôpitaux, legs pieux et charitables, patronages et collections d'ouvrages religieux, mais aussi commandes architecturales ou artistiques. Avec le soutien des universités Sorbonne Paris Cité, Paris 13 et du campus Condorcet
Jeanne d'Arc
Jérôme Le Gris, Murielle Gaude-Ferragu, Ignacio Noé
Album
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